Le Lelo Tara, ainsi que son frère l’Ida, sont deux vibros pour couples d’un nouveau genre. En effet, leur partie insérable effectue un mouvement de rotation.
Depuis août 2013, le Lelo Tiani est interdit à la vente aux États-Unis et au Canada. Pas de quoi s’inquiéter pour les utilisateurs : cette interdiction n’est pas due à un quelconque souci matériel, mais à une querelle de brevets entre les marques LELO et We Vibe, en raison de la ressemblance entres leurs vibros pour couples respectifs.
Lelo a donc contourné le problème en créant un nouveau type de vibromasseurs pour couples. C’est ainsi que l’Ida et le Tara ont vu le jour.
La boutique Kisskiss.ch nous a envoyé le Lelo Tara afin que nous le testions.
Packaging
Pas de surprise sur le packaging : le tout est vraiment très bien présenté. Une boîte en carton épais très solide, avec la qualité à laquelle LELO nous a habitués.
Un petit étui en satin est fourni. On peut y ranger le sextoy, et même y caser son chargeur dans la foulée.
Le sextoy
Aspect
Le Lelo Tara a une forme étrange : on dirait un mignon petit alien, du genre Nibbler de Futurama. Une base ronde, assez aplatie, est reliée à une tige recourbée.
La partie ronde vibre, tandis que la tige recourbée gigote, effectuant des mouvements circulaires réguliers.
Le sens des mouvements étant toujours le même, le Tara tourne sur lui-même lorsqu’on le pose sur une surface plane. Si vous cherchez un concurrent pour vaincre le Stronic de Fun Factory dans une course de vibros, il ne fera pas l’affaire.
Texture et matériaux
Le LELO Tara est constitué de silicone médical (la partie colorée) et de plastique ABS (la partie métallisée) : des matériaux sains pour l’organisme, inodores et durables.
Sa base est rigide, tandis que la “branche” qui tourne est souple, mais ferme.
Alimentation
Le LELO Tara est rechargeable. Le chargeur est un câble USB, doté d’un embout propriétaire, qui se branche dans un pouic sur le côté de la base. On peut soit le brancher sur un port USB d’un ordinateur, soit squatter le transfo d’un smartphone. A priori, on doit pouvoir aussi remplacer ce câble par le chargeur d’un autre petit Lelo (Gigi 2, Smart Wand Medium, Tiani 2, etc) si on en a un sous la main. Un transfo aurait été appréciable : pour un sextoy qui dépasse la centaine d’euros, ça n’aurait peut-être pas été trop demander.
Il est annoncé comme étant waterproof. Pas de soucis pour l’utiliser sous la douche et le laver à l’eau et au savon sans avoir à faire gaffe. Mais vu les traces d’oxydation (sans conséquences sur le fonctionnement) que j’ai constatées à la longue dans le pouic du Smart Wand, doté d’un système de chargement semblable, j’aurais tendance à recommande de laisser tout de même le Tara sécher un petit moment à l’air libre après chaque passage dans l’eau.
La batterie semble tenir assez longtemps, que ce soit au niveau du temps d’utilisation en marche (nous n’avons pas chronométré, mais pour le moment, la batterie ne nous jamais fait défaut pendant l’utilisation) ou de la conservation de la charge (après l’avoir laissé quelque temps au placard, il était toujours chargé).
Commandes et modes
Le LELO Tara a six modes. Seul le mode de vibrations de la partie plate change d’un mode à l’autre. Sa branche effectue toujours le même mouvement de rotation, à vitesse constante. On ne peut pas varier non plus la puissance des vibrations.
Il se commande grâce à un bouton situé sur le côté de la partie plate. Une pression longue allume ou éteint le sextoy, une pression courte passe au mode suivant. Les modes sont en boucle : après le dernier, on revient au premier.
Utilisation
Si le LELO Tara est présenté comme un “vibromasseur pour couples”, en fait, il cible essentiellement les couples hétéros. Concrètement, il ne sert pas à grand-chose pour deux mecs ou deux filles.
On peut aussi l’utiliser en solo, même si ce n’est pas sa fonctionnalité première.
A deux
Le Lelo Tara se porte pendant la pénétration.
- Il faut d’abord lubrifier abondamment. Sinon, ça frotte trop.
- Puis, on met le Tara en place avant le pénis. En effet, glisser le Lelo Tara une fois que le pénis est dans les parages n’est pas évident. Il vaut mieux que le sextoy demeure éteint lorsqu’on l’insère. Sinon, c’est la galère pour débuter la pénétration.
- Une fois que pénis et sextoy sont sagement en place, on peut mettre le Tara en route. Pour cela, on appuie sur le bouton d’allumage, situé sur le côté du sextoy.
Le Lelo Tara et le Lelo Ida
Contrairement à son frère plus évolué le Ida (dont je publierai le test bientôt), le Tara n’a pas de télécommande. Il vaut mieux, donc, bien repérer l’emplacement de ce bouton avant de commencer. En passant le doigt sur le bouton, on sent des reliefs sur la surface, ce qui aide à le repérer au toucher.
Du côté des vibrations, ça manque un peu de puissance à mon goût. En elles-mêmes, les vibrations semblent puissantes, mais elles ont tendance à “se perdre” dans toute la surface de la base du Tara.
De plus, cette base n’appuie pas sur mon clito, mais au-dessus… Je dois donc appuyer dessus avec la main pour qu’elle vienne se placer au bon endroit. Ce qui, avouons-le est un peu ballot pour un sextoy qui est censé s’utiliser “en mode mains-libres”.
Par contre, l’axe rotatif procure des sensations intéressantes. Calé entre le pénis de mon partenaire et la partie antérieure de mon vagin, il vient appuyer pile fermement contre mon point G, tout en continuant à se mouvoir.
Cette stimulation complémentaire est agréable et très nettement perceptible. Elle augmente le plaisir ressenti lors des va-et-vient et accélère l’orgasme de manière conséquente.
En solo
Par curiosité, j’ai tenté une utilisation du Lelo Tara en solo.
Bilan : la stimulation apportée est trop faible pour être réellement efficace à elle seule. Même en appuyant contre la partie externe pour que celle-ci vienne presser contre mon clito, les vibrations ne sont pas assez puissantes pour que j’arrive à jouir de cette manière. De plus, la partie rotative n’est plus plaquée contre mon point G, la pression qu’elle applique devient moins forte.
Et utilisant le Tara avec un gode (le gode remplaçant le pénis du mode d’emploi de l’engin), les sensations sont sympas. Je suis parvenue à un orgasme sans trop de difficulté ainsi… Mais concrètement, je préfère utiliser simplement un gode et un vibro (puissant, si possible) classiques, je ne vois pas vraiment l’intérêt d’une telle variante.
Conclusion sur le Lelo Tara
Les bons points :
- La qualité habituelle des produis LELO : matériau sain, batterie costaud, packaging chouette et emballage fourni, etc.
- Le concept est original, et plutôt efficace pour stimuler le point G.
Les mauvais points :
- La forme de la base vibrante ne correspond pas à mon anatomie. Sans aide manuelle, elle n’appuie pas sur mon clito, que je trouve pourtant tout à fait bien placé.
- Les vibrations de ladite base sont trop faibles à mon goût.
Mon avis sur le Lelo Tara est assez mitigé…
J’aime beaucoup la qualité de fabrication, le look, et cette branche qui stimule le point G de manière originale et efficace. Mais je n’aime pas cette grosse base vibrante un peu trop faiblarde, dont la forme ne se prête pas vraiment à un tête à tête discret avec un clito.
Je ne saurais vous le recommander totalement, ni vous le déconseiller totalement.
Note finale du test
Les plus
- Excellente qualité
- Concept original
Les moins
- N'appuie pas contre mon clito
- Vibrations trop faibles
- Prix élevé
- On ne peut pas faire varier la puissance des vibrations
Merci à Kisskiss.ch de nous avoir fourni le Lelo Tara pour ce test
j’ai également testé le Lelo Tara à la maison avec mon homme, mais je dois avouer que j’étais un peu déçue. D’habitude j’aime bien tout de Lelo, mais là… déjà je trouvais le sextoy difficile à mettre en place, ca casse un peu l’excitation (surtout du coté masculin) et j’ai trouvé ca très dommage de ne pas avoir de télécommande… je ne vais certainement pas arrêter d’acheter les nouveautés Lelo, mais celui-ci m’a pas donner satisfaction!