Le Mona 2 de Lelo est l’un de mes sextoys préférés. Aussi, j’étais très enthousiasmée lorsque j’ai appris la sortie de son successeur, le Mona Wave.
Contrairement à ses prédécesseurs, le Mona Wave n’est pas “seulement” un vibro : sa tête s’incline, en effectuant un mouvement de va-et-vient, de bas en haut, afin de stimuler le point G.
Bon, ça, c’est la théorie. Mais en pratique ça donne quoi ?
Voici le test du Mona Wave de Lelo.
Packaging du sextoy
Lelo ne plaisante pas avec le packaging : tous ses sextoys sont fournis avec une beau coffret en carton épais.
Cependant, nous avons reçu un exemplaire du Mona Wave destiné aux testeurs, donc sans emballage. Ne parvenant pas à me décider à jeter la moindre boîte Lelo (elles prennent de la place, mais elles sont si bien fichues !), cela laissera un sursis au peu de place subsistant dans mon placard à sextoys.
Aspect du Mona Wave de Lelo
Visuellement, le Mona Wave ressemble beaucoup au Mona 2, avec quelques différences notables :
- Le manche est en silicone, comme la tête du sextoy. C’est plus doux, et moins brillant.
- Les commandes ne sont pas en relief. Seul le bouton d’allumage forme un creux que l’on repère facilement du bout du doigt. Les touches permettant de faire varier la puissance et le mode de vibrations sont camouflés sous le silicone, seul le symbole qui les indiques est visible et “gravé” sur la surface.
- Les coloris disponibles : le Mona 2 se déclinait en versions rouge-rose, fuchsia et violette, tandis que le Mona Wave propose une belle teinte bleu nuit et un modèle noir, classe et sobre, en plus de la traditionnelle couleur pourpre.
Texture et matériaux
L’intégralité de la surface du sextoy est en silicone (matériau body-safe).
Par rapport au Mona 2, dont le manche est en plastique ABS, c’est plus doux, mais je ne suis pas sûre de préférer… Au toucher, on distingue moins intuitivement la poignée du sextoy de sa partie insérable : on ne risque pas de les confondre, mais cette différence entre les deux parties, nettement perceptible sur le Mona 2, était plutôt sympa.
Alimentation du Lelo Mona Wave
Le Mona Wave est rechargeable. Le câble fourni a une extrémité USB (que l’on peut brancher sur un ordi ou sur un l’adaptateur secteur du chargeur d’un smartphone), et une extrémité propriétaire.
Il est compatible avec les chargeurs des autres sextoys Lelo récents (à l’exception du Smart Wand Large).
Par rapport au Mona 2, le Mona Wave s’est débarrassé du cache couvrant l’orifice de chargement (les deux sextoys étant entièrement waterproof, le cache en question ne servait pas à grand-chose, de toute façon).
Commandes du Lelo Mona Wave
Le Mona Wave a cinq boutons :
- Le bouton d’allumage, le seul à être vraiment en relief, qui allume et éteint le sextoy.
- Les boutons + et -, qui varient l’intensité des vibrations.
- Deux flèches, qui naviguent entre les modes de vibrations. Une fois le dernier mode atteint, on ne revient pas au premier.
Le Mona Wave a de la “mémoire” : lorsqu’on le rallume, il redémarre dans l’état précis dans lequel il se trouvait avant de l’éteindre (même puissance et même mode). Cela me permet de mémoriser mon mode préféré et de le retrouver sans attendre à chaque utilisation, ou de revenir immédiatement où j’en étais si j’éteins le sextoy par mégarde (alors qu’une laborieuse recherche couperait l’ambiance).
Modes
Le Mona Wave a 9 modes. Dans l’ordre :
- La tête du sextoy s’incline de haut en bas, tout en vibrant de manière constante.
- Deux modes dans lesquels les inclinaisons de la tête s’accompagnent de vibrations variant en intensité, par “vagues”.
- Des inclinaisons combinées à des pulsations.
- La tête s’incline, pendant que le sextoy vibre aléatoirement.
- La tête s’incline, sans vibrer.
- Un mode de vibrations constantes, la tête ne bouge pas.
- Des vibrations par vagues.
- Des pulsations.
- Des vibrations aléatoires.
Les vibrations sont réglables en intensité, tandis que les inclinaisons de la tête sont toujours les mêmes : leur vitesse, constante, n’est pas ajustable.
Niveau sonore
Si les modes de vibrations du Mona Wave sont relativement silencieux, comme ceux du Mona 2, on ne peut pas en dire autant lorsque la tête du sextoy se met en mouvement…
A moins d’avoir des murs en pelure d’oignon, les voisins n’entendront rien. Mais le son émis, une sorte de “crouik – crouik – crouik – crouik” aigu qui se répète inlassablement, est assez agaçant.
Utilisation clitoridienne
Je m’attendais à découvrir un sextoy encore plus puissant que le Mona 2, qui est un vibro du tonnerre.
Sur ce point, j’ai été très déçue : non seulement, il n’est pas plus puissant, mais il est moins puissant, et, les deux vibros mis côte à côte à leur intensité maximale, la différence est nettement perceptible. Alors que le Mona 2 est comparable en intensité au Smart Wand Medium, le Mona Wave procure une stimulation clitoridienne plutôt comparable à celle des vibros Fun Factory de la gamme G3.
Pourquoi avoir fait ce choix ? C’est très dommage, car cela diminue l’intérêt du Mona Wave en tant que vibro clitoridien. Je parviens tout de même à l’orgasme de cette manière, mais beaucoup moins rapidement.
Utilisation vaginale
Lorsqu’on insère le Mona Wave le vagin, les inclinaisons de sa tête procurent des sensations agréables. Le point G est stimulé, mais… il manque quand même un truc pour réellement me faire décoller.
C’est un peu bête de dire cela en parlant d’un vibro, mais le principal défaut est l’aspect trop “mécanique” des ses mouvements. Ça, et le fait que ce va-et-vient est assez “timide” : il n’est pas si rapide que ça, a amplitude assez modérée, et ne varie pas d’un brin au fil du temps.
Conclusion sur le Mona Wave de Lelo
Les bons points :
- Dans l’ensemble, c’est un bon sextoy.
Les mauvais points :
- Mais il est moins bon que le Mona 2, principalement à cause de la puissance maximale de ses vibrations, qui est plus faible.
- La technologie “Wave”, qui semblait si prometteuse, n’est pas assez efficace à mon goût.
Avec le Mona Wave, on a globalement affaire à un sextoy de bonne qualité, rechargeable, waterproof, en silicone. J’en serais probablement tout à fait satisfaite, s’il n’était pas moins bien que son prédécesseur, le Mona 2.
La nouvelle fonctionnalité qui fait sa particularité, sa capacité à dodeliner de la tête en cadence, mériterait d’être peaufinée : entre autres, il serait bon de pouvoir accélérer davantage le rythme et le faire varier spontanément au gré des envies. Dans l’état actuel des choses, cette évolution ne suffit pas à compenser la perte d’intensité par rapport au Mona 2. A vrai dire, je ne vois pas vraiment l’intérêt d’avoir conçu un nouveau modèle moins puissant, quelles que soient ses fonctions supplémentaires.
Bref : le Mona Wave est un bon sextoy, mais, s’il est encore disponible (pour le moment, on le trouve encore sans difficulté, mais ça risque de ne pas durer), choisissez plutôt le Mona 2.
Note finale du test
Les plus
- Chouette vibro dans l'ensemble
Les moins
- Moins puissant que son prédécesseur
- Ondulation trop régulières et trop lentes
Merci à Dorcel Store de nous avoir fourni le Mona Wave pour ce test