Grâce à la boutique Espace Libido, nous sommes parvenus à mettre la main sur un exemplaire de la collection Freaks : le masturbateur Fleshlight Alien.
Nous vous avions déjà parlé de ces curieux accessoires érotiques. Ces sextoys, réalisés par Fleshlight, représentent les sexes de divers monstres d’Halloween.
Vampires, cyborgs, zombies et extraterrestres, tous types de créatures de films d’horreur, mâles ou femelles, ont vu leurs sexes représentés sous forme de sextoys, pour le plus grand plaisir des collectionneur(se)s.
Inspiré du film Avatar, le Fleshlight Alien est un étrange objet, qui représente le vagin azur d’une dame extraterrestre.
Packaging du Fleshlight Alien
En carton, le packaging n’est pas fait pour se conserver indéfiniment. Mais ce n’est pas bien grave car le boîtier des Fleshlight, en plastique plutôt costaud, protège assez efficacement son contenu.
Une dosette de lubrifiant est fournie.
Aspect du Fleshlight Alien
Un Fleshlight, vu de loin, ça ressemble toujours à une sorte de grosse lampe-torche.
L’extérieur du Fleshlight Alien est bleu foncé, comme le drôle d’extraterrestre qu’il contient. La partie la plus large de la “torche” comporte un couvercle, que l’on dévisse afin de découvrir la foune d’alien.
L’arrière du sextoy comporte un autre bouchon, plus petit, qui permet de contrôler la quantité d’air pouvant circuler dans le sextoy (et d’y brancher des accessoires comme le VStroker).
La foufoune de Madame Extraterrestre est munie de trois lèvres. Ou d’un très gros clito, tout dépend de votre imagination.
Elle est bleue : il s’agit du seul Fleshlight de cette teinte.
Si j’en crois la FAQ de Fleshlight, à l’heure actuelle, tous les autres masturbateurs de la marque actuellement vendus sont soit rose, soit transparents. Même la fiancée de Frankeinstein (un autre freak de la collection) est rose, alors que son analogue pénis est bel et bien verdâtre.
Texture et matériau
Les Fleshlights sont en “SuperSkin”, un matériau breveté dont nous ne connaîtrons pas la composition.
Fleshlight nous rassure toutefois : le SuperSkin ne contient pas de phtalates. C’est déjà ça.
Une forte odeur de plastique
En tout cas, mauvaise surprise au déballage : ça pue. Une très forte odeur de plastique ultra-chimique qui vous saute au museau dès que vous vous en approchez.
Je ne sais pas si c’est le cas pour tous les Fleshlight, ou si celui-ci est olfactivement… euh… particulier. (Désolé Madame l’Alien, je sais que c’est pas très poli de dire ça…)
Fort heureusement, cette très désagréable odeur chimique part après un peu d’acharnement à le nettoyer quelques fois d’affilée. Ça ne part pas en un clin d’œil, mais ça finit par partir.
Et une fois partie, l’odeur ne revient plus ! Tant mieux. Donc pour une première utilisation – et à moins que nous ayons eu une malchance particulière avec notre exemplaire – ne prévoyez pas de le tester dans la minute. Heureusement que le problème ne se pose qu’une unique fois.
Une gaine toute molle
La “foufoune” en elle-même (ou “insert de masturbation”, pour employer la nomenclature officielle) est toute molle, et drôlement extensible (cela rappelle un peu les parties molles du Tenga Flip Hole, peut-être même un zeste plus mou encore).
Mais on peut intégralement ôter cet insert de son récipient-torche boîtier. Ce qui permet de le nettoyer, mais aussi, d’après Fleshlight, de tenter d’autres techniques d’utilisation.
Entretien du Fleshlight Alien : mauvais point
L’entretien est assez complexe.
J’ai largement eu l’occasion d’analyser l’étape nettoyage. En effet, je vous l’ai déjà dit, l’odeur du Fleshlight Alien lors de son déballage est assez repoussante. Suffisamment pour que vous n’ayez guère envie de mettre votre précieux zizi dedans avant d’être parvenu à estomper cette senteur chimique.
Nettoyage
Il faut d’abord retirer l’insert de son boîtier, afin de mieux laver les deux parties séparément. Ensuite, toujours d’après la FAQ de Fleshlight, il suffit de le rincer dans dans de l’eau chaude. Le savon est proscrit.
En guise de rinçage, avant la première utilisation, je l’ai mis à tremper dans un saladier. Longtemps. Plusieurs fois.
Séchage
Après nettoyage, il faut le laisser sécher à l’air libre avant de pouvoir le replacer dans son boîtier, dont on desserrera le petit bouchon arrière afin que l’air circule.
C’est là une étape qui n’est pas toujours très pratique : ce n’est pas toujours simple de trouver un endroit discret où entreposer une pachole-mollusque pour qu’elle sèche un long moment.
Sur ces deux derniers points, les Tenga et, de manière générale, tous les masturbateurs qui s’ouvrent en deux pour l’entretien sont bien plus pratiques : on les lave plus facilement que le Fleshlight, et ils sèchent beaucoup plus vite.
Ensuite, pour qu’il reste doux, on peut le “talquer”, mais sans talc : avec de la fécule de maïs. Autrement dit, de la Maïzena. Et ensuite vous mettez au four et vous avez un gâteau à l’alien. Une poudre d’entretien spécialement destinée aux Fleshlight (ou aux Fleshjack) est également commercialisée.
Notez toutefois que je n’ai pas poussé le vice jusque-là : je n’ai ni le temps ni l’envie de soigneusement tartiner mes sextoys de Maïzena ou de poudre d’entretien après chaque utilisation. Je pense – et j’espère – toutefois que l’étape est dispensable et qu’il restera agréable au contact suffisamment longtemps. J’imagine qu’il s’agit du traitement idéal, à réserver aux plus minutieux (ou amateurs de gâteaux).
Bref, problème principal : pour utiliser un Fleshlight dans de bonnes conditions, il faut pouvoir se permettre de l’exposer quelque temps chez soi après chaque utilisation. Oubliez l’idée si vous avez des colocs, des enfants ou si vous vivez chez vos parents.
Utilisation : bon point !
Une fois la bête convenablement nettoyée, il est enfin temps pour mon zizi de faire le tour des lieux.
Eh bien là, ce fut une surprise – et une bonne. La bestiole extraterrestre qui venait de me décevoir par son manque de simplicité d’entretien s’est bien rattrapée à l’utilisation.
Pour résumer en un mot : réaliste. Ou en deux mots: réaliste et super.
Bon, trois précisions:
- Je n’ai jamais couché avec une alien. Mais, soyons fous, présumons qu’elles ont des foufounes humaines.
- Réaliste, mais toute proportion gardée : même les yeux bandés, vous serez toujours capable de distinguer une vraie foufoune d’un Fleshlight. (Sauf peut-être en étant complètement torché ?)
- J’avais précédemment déjà qualifié un sextoy d’assez réaliste: le Tenga Flip Hole Red. Je le pensais alors, et je n’ai pas changé d’avis, mais, pour moi, le Fleshlight est un (bon) cran au-dessus.
Les sensations
En fait, la stratégie utilisée ici pour vous procurer des sensations diffère pas mal des autres masturbateurs que j’ai pu essayer (c’est-à-dire divers modèles de Tenga, ainsi que le Mojo Stimulator, dont le test sera publié très prochainement).
Là ou les Tenga disposent d’une “cavité” vaste autour du pénis, sur laquelle il convient toujours (quel que soit le modèle) d’exercer une pression avec ses petites mains, le Fleshlight propose un peu l’inverse. Vous insérez votre pénis dans une foufoune artificielle au trou très étroit, beaucoup beaucoup plus que pour les autres, et l’élasticité du matériau fait le reste. Résultat : c’est un peu comme dans un vrai vagin : on n’est pas à l’étroit, et pourtant, on n’est pas entouré de vide, mais stimulé sur toute la surface par une pression agréable, car molle et élastique.
Le Fleshlight est aussi utilisable sans sa lampe-torche, mais je n’ai pas essayé. Déjà, enlever simplement le bouchon de derrière rendait l’expérience bien moins agréable, je l’ai donc immédiatement remis et je n’ai pas cherché à expérimenter davantage. De toute manière, je n’avais aucune envie d’expérimenter : j’étais très satisfait des sensations “par défaut”.
Conclusion sur le masturbateur Fleshlight Alien
Les bons points :
- A l’utilisation, c’est sans doute le masturbateur procurant les meilleures sensations que j’aie eu l’occasion d’essayer. C’est assez réaliste, agréable, confortable, stimulant. Le pénis n’est ni à l’étroit, ni trop peu stimulé.
- Il est freaky , mais pour une fois, c’est une bonne chose ! Un sextoy alien c’est quand même plus rigolo que de simple humaines, si communes ! Tsss…
- Compatibilité avec les accessoires VStroker. Mais l’efficacité de ceux-ci m’est inconnue. Bénéfice du doute.
Les mauvais points :
- Odeur chimique forte lorsque nous l’avons reçu, demandant plusieurs rinçages et 2 doses de patience.
- L’entretien post-utilisation est tout de même assez contraignant. Il sèche plus lentement, et est moins pratique à rincer que certains. En plus, il est plus volumineux.
- Pour les filles, c’est rose et mignon, pour les mecs, sombre et plus brutal. En l’occurrence, un look de lampe torche, je trouve ça d’assez mauvais goût.
Le Fleshlight Alien a, je trouve, quelques défauts conséquents, qui gâchent un peu le tableau. Pourtant, il est incontestablement très efficace. Plus que tous les Tenga que j’ai pu essayer, par exemple. C’est juste dommage qu’il ne soit pas aussi pratique, ni doté d’un aussi chouette design qu’eux : ce serait le masturbateur parfait pour moi.
Je vous laisse donc vous faire votre propre avis, et j’espère que ce test vous y aura un peu aidé.
Note finale du test
Les plus
- Sensations intenses
- Look décalé
- Réalisme tactile
Les moins
- Odeur désagréable
- Entretien pénible
Merci à Espace Libido de nous avoir fourni le Fleshlight Alien pour ce test