- Ce sujet contient 46 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par GC, le il y a 3 années et 6 mois.
-
AuteurMessages
-
11 octobre 2014 à 6:47 #32061GCParticipant
Merci à vous Curieux…
Si vous cliquez sur mes initiales, vous en saurez un peu plus à mon sujet.
Sur http://www.bdsm.fr, je suis beaucoup plus complet. Vous pouvez accéder à mon mur et mes photos même sans être “ami” (j’ai laissé tout ouvert). Vous devez seulement vous inscrire. Dans mon annonce de profil de ce forum-là, j’envoie à des liens personnels qui sont des dossiers constitués au fur et à mesure de ma pratique.
Toutefois, ce forum-ci est un peu plus copains-copines et à destination différentes, presque plus familial si je peux dire.
J’ai eu deux séances hier soir et deux ce matin. Ce matin c’était pénible : la soumise était rebelle à tout : outre mes bottes, j’ai dû lui faire lécher une partie de mon pantalon. Et le cuir est pénible à lécher : il absorbe la salive.
Au bout du compte, j’ai eu les 30 minutes SM hard, mais je craignais devoir raccourcir le noyau dur.
C’est un univers étrange, en effet. Très étrange. Les profondeurs de l’humain parfois.
Merci pour votre intérêt,
GC
Attachments:
11 novembre 2014 à 10:18 #32691GCParticipantBonjour à toutes et tous.
En réponse à mes posts des 18 et 21 septembre ci-dessus, j’ai enfin trouvé les deux slaves (un garçon et une jeune-femme) pour une nouvelle séance privée de sado-masochisme.
Si le jeune-homme a été plus ou moins facile à trouver (il vient du même club que le premier), pour la jeune-femme ce fut très difficile. Quelques candidates, mais elles se désistaient au moment de signer l’engagement définitif.
Voilà, c’est fait. Si vous étiez intéressée, mesdames, c’est trop tard…
:unsure:
A bientôt
GC
19 décembre 2014 à 5:39 #33474GCParticipantPetites séquences évocatrices du fouet
Attachments:
22 février 2015 à 3:03 #34427GCParticipant50 nuances de Grey – Je suis stupéfait du nombre de couples qui me demandent des rdv d’initiation au sado-maso. C’est incroyable les tabous levés par ce film.
Je suis incapable de répondre à ces demandes (2 à 4 séances par semaine, c’est peu).
Même la concierge d’un grand hôtel bruxellois m’a demandé conseil pour un lit en fer forgé et de leur concevoir des valisettes avec du matériel BDSM efficace, sans danger et pas cher. Valisettes à vendre.
Le marketing tout de même…
GC
22 février 2015 à 4:48 #34431MagicToyParticipantGénial dis donc, les affaires reprennent … :good:
Le Mac Gyver du SM :whistle: :whistle:
Bon courage pour la suite …. :yahoo:
22 février 2015 à 6:12 #34433GCParticipantMagic Toy,
Avec 2 séances le vendredi soir, je ne risquais pas le burn out…
Un pic de demandes qui retombe tout de suite : mauvais pour les affaires.
Intéressé par un A/R à Bruxelles chaque WE Magic ? Je peux sous-traiter.
:wacko:
GC
22 février 2015 à 11:04 #34437MagicToyParticipant:whistle: :whistle: :whistle:
si un jour on passe à Bruxelles pour visiter,
ça sera avec grand plaisir mais pour un resto plutot qu’une laniére…
:whistle: :whistle:
15 août 2015 à 10:37 #36122GCParticipantIl n’y a pas que les débutant(e)s qui suivent les cours : moi aussi j’ai des formations continuées ! lol
Je vais de temps en temps dans des clubs sm et chez d’autres Dom’ pour me rafraîchir les idées et avoir d’autres scénaris. Chaque année je vais au Folsom Berlin également.
Voici ma récente formation chez un maître en sado-maso, à Bruxelles : un maître beaucoup plus hard que moi.
Ici le slave d’environ 30 ans, est arrivé peu après moi. Ce gars était rempli de tatouages (certains très beaux, d’ailleurs), et le Dom’ lui a demandé de garder juste un t-shirt. Plutôt nouveau pour moi de voir un soum’ nu sous la ceinture.
Il a été mis debout au centre de la pièce, poignets attachés ensemble par une corde, bras quasi tirés vers le haut. La corde entourant les poignets montait vers l’anneau du plafond et redescendait pour être attachée au piton du mur, sur le côté.
Donc le slave est au centre de la pièce et bras vers le haut (un peu trop selon moi). Jambes libres. But du maître qui m’invite : fouetter le slave.
Mon rôle : empêcher le slave de bouger en le tenant par le sexe et les testicules. Pas commun comme méthode et nouveau pour moi. Donc je me suis mis face à lui et lui ai conseillé de ne pas me quitter du regard pour supporter la séance. Soutien psychologique si vous voulez.
J’ai écarté mes jambes pour avoir de l’assise (heureusement que les semelles de mes bottes sont antidérapantes). J’ai pris son sexe dans ma main gauche (je l’ai masturbé un peu auparavant pour avoir une meilleure prise). Dans la main droite : testicule droite entre mes annulaire et majeur droit ; testicule gauche entre mes majeur et index droit.
S’il bougeait trop , je devais vriller son sexe dans ma main gauche et je devais serrer ses testicules entre les doigts de ma main droite.
Il fallait déjà connaître la technique : on apprend tous les jours. ;-)
Déjà il m’a fallu positionner mes mains et regarder comment m’y prendre. Et puis le fouet a démarré.
Je peux vous dire que j’ai pu serrer, tourner, coincer ses organes génitaux pour que le pauvre gars bouge moins. Il hurlait encore plus évidemment. J’ai dû me caler contre lui en plus pour l’immobiliser. Du coup je ne pouvais plus le regarder dans les yeux. Il hurlait tellement que j’avais mal aux oreilles. On lui a mis un chiffon dans la bouche (pas de gag gonflable chez ce maître – pathétique) pour que je puisse supporter ces cris-là. Il m’aurait fallu 4 bras : 2 pour son sexe et 2 pour lui entourer les hanches tant il bougeait quand même. Et le Maître qui me grondait parce que le slave bougeait trop… Huit session de 5 minutes de fouet chacune. Et chaque fois qu’on recommençait, je devais remettre mes mains comme il faut pour bien lui tenir ses organes génitaux.
Pfffhh, j’étais content quand c’était fini. Le Maître maniait bien le long fouet, mais quelle séance dure. Très peu pour moi, merci ! J’avais un de ces mal aux doigts de la main droite tant j’ai dû serrer ses testicules
Dur l’apprentissage de Dom’ en sado-maso.
A +
GC
18 août 2015 à 11:10 #36181CurieuxParticipantTu ne l’aurais pas raconté je n’y aurais pas cru. Un type qui vient pour se faire fouetter et écrabouiller les couilles en même temps. Quand on pense à ce qu’aurait fait les bidasses pendant la guerre d’Algérie (et d’autres), on se demande quelle tronche ils auraient eu si des types avaient demandé à se faire “interroger”… :wacko:
J’ai pris son sexe dans ma main gauche (je l’ai masturbé un peu auparavant pour avoir une meilleure prise)
Idem: j’imagine pas faire ça. 0/7 sur l’échelle de Kinsey :D. D’un autre coté, je peux envisager ça comme un acte sans affect sexuel, de même qu’un médecin qui recoudrait la bite d’un patient ou qu’un paysan qui “guiderait” le taureau… Je me trompe?
19 août 2015 à 9:14 #36205GCParticipantBeaucoup de choses à dire ici
1, Le sm à ce niveau, on n’y arrive pas d’emblée. Les slaves recherchent des sensations et des ambiances de plus en plus fortes. Il faut des années. Il y en a qui s’arrêtent à un niveau et d’autres qui sont addicts et veulent toujours plus. La recherche de ces sensations fortes est un piège pour les Dominateurs car cela peut mener à la recherche d’asphyxie, de douleurs extrèmes (avec endorphines, etc)
2, Quand je vois certaines scènes dans des clubs SM avec des Dom” qui prêtent leur slaves à d’autres Dom ou d’autres slaves je suis parfois sidéré. Je ne comprends pas comment des slaves acceptent de faire tout ce qu’ils font. Ils (elles) sont dans un état d’abandon de soi, comme si leur liberté de pensée avait disparu. Un lâcher-prise complet avec le réel. Une obéissance aveugle aux ordres. Parfois même je demande à un Dom’ comment s’est possible d’en arriver là et il me répond en riant.
3, Dans la séance que je viens de décrire, je pense que le plus manipulé a été moi. Je ne m’attendais pas à cet usage de ma personne. Et quand cela a été terminé, je me suis dit qu’au moins je savais ce que je ne voulais pas chez moi. A la fin de la séance, le slave m’a remercié de l’avoir si bien regardé dans les yeux et de l’avoir soutenu psychologiquement (il n’a pas parlé de son sexe). Sans moi il n’aurait, dit-il, peut-être pas tenu le coup. Le Dom’, quant à lui m’a dit que je n’étais pas le roi pour immobiliser, mais que ça pouvait aller. Par ailleurs, ce maître SM m’apprend d’autres choses et donc, je ne pouvais pas partir comme ça, d’autant que le slave semblait y trouver son compte.
4, Vous savez, dans les festival fétish-homo-sexo-etc (style Folsom ou gay-pride) on assiste aussi à des scènes étonnantes (fouet public par exemple – léchage de bottes public – manger dans une gamelle à 4 pattes en public – etc). Tout cet univers qui existe en parallèle est troublant. Alors si les gens sont adultes et consentant(e)s et respectés dans leurs demandes et sans infraction à la loi, que peut-on faire d’autres que d’interdire les pratiques (et là je serais inquiet en terme “démocratie”). Chaque année je vais seul au Folsom Berlin. J’y trouve des idées, j’y (re)-vois des gens, j’assiste à des nouveautés en soirée. Cette année j’y vais avec un soumis très demandeur – une première pour moi – stress. Vous seriez étonné de ses demandes.
5, Pour le reste les tatouages du slave étaient beaux et le maniement du fouet excellent. Je ne vais pas dire que c’était zéro/dix. Et j’admire le slave pour sa forte personnalité.
GC
21 août 2015 à 10:08 #36272CurieuxParticipantPardon.
L’échelle de Kinsey défini le degré d’homosexualité perçu d’une personne. Ca va de 0/6 (100% hétéro) à 6/6 (100%homo) en passant par 3/6 (bisexuel sans préférence). Il y a aussi X (asexuel). Kinsey était un biologiste très consciencieux, spécialiste d’une espèce de guêpe dans les années 40. Un jour, un de ses étudiants lui demanda des conseils de base en matière de sexe. Il se rendit alors compte qu’aucune étude sérieuse n’avait été faite sur la sexualité humaine, alors même qu’on avait décortiqué la sexualité des guêpes, des chiens, des baleines… Bref, il s’y attela avec toute la minutie dont il avait l’habitude et le résultat fut le “rapport Kinsey” qui fit grand bruit dans l’Amérique puritaine des années 50 :) .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapports_Kinsey
Sur les autres points:
Je m’excuse, je me suis exprimé un peu à chaud. J’ai du mal en effet à comprendre l’intérêt de la souffrance dure et de la soumission lourde. Mais je suppose que cela peut être dut à son vécu. Par exemple je sais que je suis un peu attiré par le coté sadique, et je suppose que cela est lié à mon vécu avec par exemple beaucoup d’expériences où j’ai perdu le contrôle, ballotté comme un fétu de paille, donc le coté soumis ne m’intéresse pas trop: je l’ai vécu trop souvent contre mon gré. :D
21 août 2015 à 10:25 #36273CurieuxParticipant“Les slaves recherchent des sensations et des ambiances de plus en plus fortes. Il faut des années. Il y en a qui s’arrêtent à un niveau et d’autres qui sont addicts et veulent toujours plus”
Là… la douleur est due aux nerfs et au cerveau… Donc je suppose qu’en stimulant les nerfs ad-hoc, on peut provoquer des douleurs intenses. Ca dépend si le slave prend son pied dans la douleur ou dans le relargage d’endorphine.
A une extrême, je sais qu’il existe des maladies qui provoquent des douleurs continues et intenses. L’algie vasculaire de la face par exemple. Tellement intense qu’elle pousse souvent au suicide. C’est une douleur infernale et qui survient n’importe quand, sans prévenir, et qui se soigne mal. A contrario, un slave qui souhaiterait ce degré d’intensité de douleur ne me semblerait pas sain mentalement. Et comme il est probable que pour créer ce type de douleur il faudrait soit utiliser certaines substances, soit stimuler directement le cerveau, je pense que le maître rentrerait dans l’illégalité.
21 août 2015 à 10:37 #36274CurieuxParticipantEn ce qui concerne l’usage du fouet jusqu’au sang, je me suis toujours interrogée quant aux risques de transmission de MST si le fouet est utilisé successivement sur plusieurs personnes
Je pense que la transmission de MST est possible. Si la séance va jusqu’au sang, le sida peut même être transmis. L’idéal serait de désinfecter les accessoires entre deux soumis, à défaut d’avoir un fouet par soumis. Par contre je connais mal la résistance du cuir aux désinfectants. La javel, l’autoclave, etc. sont des méthodes efficaces pour stériliser les instruments médicaux, mais je ne sais pas si le cuir y résisterait…
En tout cas, faute de mieux, mieux vaut une désinfection partielle que pas de désinfection du tout… Peut-être en bonus faire prendre une douche au soumis avant et après la séance et désinfecter les éventuelles plaies. Parce qu’il n’y a pas que les MST, il y aussi toutes les maladies de peau…
22 août 2015 à 8:51 #36276GCParticipant1. Oui, le cuir (cagoules, bâillon, cravache, martinet, fouets, etc…) ne supporte pas du tout l’acidité. Exemple : je monte à cheval et je rince mes bottes dès que possible contre la transpiration du cheval, le purin, le crottin, etc. Un petit passage de 10 secondes sous l’eau courante du robinet et s’est fait. La durée de vie du cuir est multipliée par 10 grâce à cette petite précaution. Les cavaliers méticuleux font souvent ça.
Donc, je désinfecte mon matériel cuir avec une solution d’alcool de droguerie (alcool à brûler). Le Chlore fait craqueler vite le cuir aussi, sauf si on le rince très vite, mais l’action biocide est alors faible.
C’est pour cela que des Dom’ utilisent le vinyle ou le latex synthétique, ou les cordes synthétiques.
2, Je vous transmets ici un dialogue avec une soumise en Sado-maso : elle s’adresse à moi.
“Fouetter à travers les vêtements atténue de beaucoup la douleur, et ne laisse pas de marques. De ce fait, vous pouvez y aller nettement plus fort, mais, pour le (la) soumis(e), le résultat ne sera pas le même. Avez-vous oublié que les soumis(e)s, même s’ils gesticulent/gigotent/ne se laissent pas faire/cherchent à s’écarter, aiment les coups de cravache/fouet/et autres ?
Avez-vous oublié l’importance des marques et des traces sur le corps pour les soumis(e)s ? Je suis de celles qui arborent fièrement les traces de cravache, les bleus et j’aime ça. J’aime les traces laissées, une semaine à les admirer dans la glace, à les toucher pour sentir le picotement, à les rudoyer pour se rappeler des moments délicieux passés. Avec des vêtements on n’a pas ça, et c’est dommage, très dommage.”Voilà qui est honnête et enrichissant.
Ce qui est extraordinaire quand on peut parler avec les gens sans risque de jugement, c’est qu’on en apprend encore et encore, malgré (dans mon cas) 14 années de pratique.
Je vais donc réfléchir comment je me situe.
Curieux, savez-vous, comme je vous l’ai déjà écrit, que vous avez le profil pour devenir Dominant-pratiquant en sado-maso. Mais je me répète là. Si vous voulez, on peut en parler ici ou en privé. Il y a des recettes, des cheminements standards et pratique pour commencer. Sans réactie de votre part, je ne vous en parlerai plus au risque de devenir harcelant.
Bonne journée à tout le monde et encore merci pour votre aide.
GC
4 octobre 2015 à 10:34 #36830GCParticipantMes cours de SM ont pris leur rythme de croisière ! Je suis content parce que j’ai beaucoup travaillé pour arriver à cette petite réputation.
J’organise une soirée trimestriellement dans une salle en bout de ligne de métro bruxellois. Je suis là pour 18h00, j’installe les 2 trapèzes. Les apprenti(e)s peuvent arriver dès 19h00. Dès qu’ils (elles) arrivent, ils (elles) doivent se mettre en tenue et s’entraîner entre eux
– à 4 pattes, nuque coincée entre les bottes de celui qui reste debout, cravachage de fesses,
– apprentissage au léchage de bottes
– attaches bras dans le dos, relevés en arrière,
– bref jouer au Dom’ et au soum’ pour savoir ce que cela fait quand on est de l’autre côté du miroir.
A 19h30, les 2 soumis(e)s arrivent ; je les cagoule et les attache au trapèze.
Les entraînements commencent et durent 2 heures.
A 22h00 environ, on termine; pose de 30 minutes.
Bar, sans alcool, et débriefing avec les 2 slaves qui peuvent rester cagoulés s’ils (elle)s veulent garder l’anonymat.
La salle reste accessible aux apprenti(e)s qui veulent s’entraîner ou s’amuser en SM entre eux.
Je rends la salle à 06h00 du matin.
Actuellement il y a des apprenti(e)s Dominateurs(trices) qui ont déjà une tenue qui leur convient. D’autres n’en ont pas encore et s’habillent parfois n’importe comment. Je réfléchi à une tenue obligatoire dans ce dernier cas. En discutant avec beaucoup de personnes compétentes et sensées, je me dirige vers un dress-code unisex.
Dans quelques jours, ce sera fixé.
GC
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.