- Ce sujet contient 7 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Tinu, le il y a 10 années et 2 mois.
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13 mars 2014 à 8:04 #25710TinuParticipant
Bonjour, :bye:
Je souhaitais aborder un sujet sur l’après, comprendre après l’orgasme, ou après la jouissance, question de point de vue ou de moment.
Percevez vous déjà une différence entre à deux ou seul(e)?On n’est pas tous égaux dans ce moment là en effet certains se sentent “repus”, d’autres juste bien.
Mais il existe une certaine catégorie pour qui l’après, juste après est un moment “négatif”. :-(
Pour certains “l’après” c’est une sorte de regréè et même de “honte”/rejet s’installe durant un laps de temps (plusieurs minutes). :cry:
C’est valable pour beaucoup de personnes et c’est bien sûr très compliqué à gérer quand on est en couple (surtout au début)… ça peut être mal interprété, la compagne/compagnons pouvant le prendre pour elle/lui alors qu’il n’est ici question que d’état mental (sans doute dû aux hormones) et non contrôlable et que c’est valable à la fois seul ou à deux….Alors vous vous trouvez dans quelle catégorie? (même celle non listée?) C’est variable selon les conditions pour vous ou toujours identique?
Le but étant aussi d’aborder la dernière catégorie, vos témoignages sur comment l’appréhender/le gérer etc?En espérant que le sujet intéresse et qu’on ait des retours. :) :yahoo:
13 mars 2014 à 10:38 #25712LuiMaître des clésSalut Tinu,
En ce qui me concerne, j’ai l’impression de me voir dans chacun des sentiments que tu décris. Parfois juste bien, parfois génialement repus, parfois un dieu, et parfois même “honteux”, voire parfois même assez triste.
Par contre, cela ne dépend pas pour moi du fait que j’aie pu être en couple, à 4 ou seul pendant l’acte. C’est une alchimie qui dépend plutôt d’un ensemble indescriptible ( en tout cas par moi ) de facteurs contextuels. Que je me sois masturbé seul devant un film porno ou que j’aie participé à une expérience sexuelle extraordinaire avec des partenaires ne semble pas jouer de rôle déterminant. Plutôt, ce qui joue, ce sont un ensemble de choses que je ne saurai cerner.
Par exemple, dans le cadre d’une jouissance impliquant d’autres personnes que moi-même (ce qui souvent veut dire en couple), je pourrais aussi bien me sentir fabuleux et ne pouvant mieux réussir, capable de vraies prouesses sexuelles, que piteux et ayant complètement failli à ma tâche et pas même capable d’assumer mes attributs tant d’animal masculin que de plus subtil conjoint amoureux. Et ceci à “prestation” sexuelle égale. Je pense que cela dépendra donc de mon état d’esprit du moment, de celui de ma/mes/ partenair(es), mais aussi de facteurs extérieurs; parfois physiques ou psychosomatiques. Ai-je bu ? suis-je fatigué ? suis-je en forme ? suis-je stressé ces jours-ci ? au contraire plutôt bien ? Je crois que tout ce genre de questions détermine mon “après”.Maintenant, pour apposer une réponse plus succincte et concrète, j’imagine que la plupart des fois, je me sens à la fois “repu” et “bien”, voir avec un sentiment accru de confiance en moi. Comme si j’étais une meilleure personne soudainement. Comme si finalement, malgré les malheurs de l’existence, je n’avais pas trop mal réussi ma vie. Je trouve ma conjointe très belle, je l’ai satisfaite (ou en tout cas je le crois), je me suis satisfait avec elle, c’était très agréable, intense. Un bonheur intense en fait relativement simple d’accès. Finalement, c’est pas si mal la vie.
C’est sans doute quelque chose plus ou moins comme ça que je ressens le plus souvent. Même si j’exagère et caricature beaucoup de traits dans ma description.
Mais cela n’empêche qu’il s’agisse quelques fois de l’effet inverse… ou même d’une absence (parfois déroutante) d’effet !:bye:
13 mars 2014 à 11:18 #25717EglantineMaître des clésSalut Tinu,
Bon, déjà, toutes mes excuses, je viens de faire quelques tests sur ton topic pour vérifier certaines fonctionnalités du forum, d’où l’apparition d’une ribambelle de “Ce sujet a été modifié” :-)
En ce qui me concerne, quitte à passer pour un ours, je vais exprimer mon expérience de manière beaucoup plus sommaire. Souvent, en premier lieu, l’orgasme me donne de l’énergie, même lorsque je suis épuisée… Les endorphines, probablement… N’empêche que c’est pas hyper pratique, parce que la réaction la plus courante étant une tendance à s’endormir, si j’étais accompagnée avant l’orgasme en question, bah… je me retrouve seule avec une envie de sautiller sur place.
Mais au bout d’un moment, si je reste sans rien faire, une fois les endorphines passées, je finis quand même par roupiller sans même m’en apercevoir. Du coup, j’utilise quand même la masturbation comme technique anti-insomnies (ça y est, ma réputation d’ours est faite…)
31 mars 2014 à 7:41 #26224TinuParticipantBonsoir! Merci pour vos réponses.
Pour ma part malheureusement, j’ai la malchance bien souvent d’être dans le cas de l’après = “regret honte”. Heureusement ce n’est pas tout le temps, mais c’est malheureusement le cas qui arrive trop souvent. C’est assez compliqué avec les partenaires. :(
Arriver à faire comprendre que ça n’a strictement rien avoir avec elles, et que ça casse tout c’est assez embêtant. :cry:Bon heureusement ce n’est pas toujours le cas, mais comme dit, c’est imprévisible, c’est indépendant du fait d’être seul ou pas, et indépendant des conditions.
Pour le reste heureusement il arrive aussi que l’après ne soit pas une fin. Mais c’est bien souvent trop rare…
Merci à vous pour vos témoignages. :good:
26 août 2014 à 3:08 #30546Profil suppriméParticipantDu coup, j’utilise quand même la masturbation comme technique anti-insomnies (ça y est, ma réputation d’ours est faite…)
Heu, je pense que beaucoup (hommes et femmes) sont dans ton cas… Au point que Truffaut le mentionne dans le film “les deux anglaises et le continent” ;) C’est pratique, efficace et moins toxique que les somnifères :D . Mais comme c’est du sexe… c’est tabou! :cry:
Je n’ai pas le souvenir d’avoir ressenti d’impression de honte/ gène après le sexe. Ou alors parfois en solitaire, mais souvent le mal-être était présente avant le sexe. C’est juste qu’après l’euphorie du sexe, ça revient parfois plus fort.
11 septembre 2014 à 1:40 #31012cetgParticipantBonjour ! Sujet intéressant je trouve tant les réactions peuvent être je pense diverses et surtout opposées.
Je vais donc tenter de décrire et de mettre des mots sur les différents “après” que j’ai pu vivre :
-L’après en mode “Stone” :
Souvent consécutif à des actes réalisés en couple, en soirée quoique parfois en journée, c’est le sentiment de plénitude par excellence. Quelques secondes après l’orgasme, le sentiment que les vaisseaux sanguins sont plus que dilatés et le cerveau plus qu’irrigué (sécrétion d’endorphine je pense). Pour moi c’est le meilleur sentiment, presque comme l’effet d’une drogue;
Le mauvais côté : en couple, tu passes pour un crevard qui s’endort aussitôt sa besogne remplie (ou vidée, selon le point de vue :scratch: ), car me concernant ce sentiment est profondément apaisant et a l’effet d’un somnifère !-L’après en mode “sad trip” :
Pour moi souvent consécutif a des actes solos, et rarement en couple. Le sentiment contraire au précédent : le vide. Dieu sait pourquoi tu te poses toutes les questions les plus idiotes et déprimantes du monde : Pourquoi faire ça ? Ne suis je pas ridicule ? Ne sommes nous pas bêtes. Je ne suis pas philosophe, mais je me dis que ce sentiment a un rapport avec notre conscience d’homme (au sens large). Pour moi cette remise en question et ce sentiment de mal être vient plus ou moins inconsciemment du fait que nous réalisons, en ce moment précis qu’est l’après, que nous nous sommes laissés piégés par notre désir sexuelle, notre libido, de laquelle nous sommes dépendants, et que cela nous réduit finalement à n’être pas plus que des animaux, guidés par des sentiments que nous ne maîtrisons pas ( l’instinct).
Ça peut paraître une explication farfelue, mais c’est en tout cas mon avis sur la question de cet après “triste”.
Dernière chose sur cet après : je pense qu’il est également en partie due à l’éducation de notre société qui a tendance à présenter comme “mauvaise”, la masturbation. Heureusement les mœurs ont évolué et continuent d’évoluer dans le bon sens en la matière, notamment du fait de la démocratisation des sextoys dont l’image (souvenez vous la madame qui se caressait la joue sur la redoute ) a beaucoup évolué.-L’après en mode “routine” :
Voilà un autre sentiment post-sex, plus simple et plus banal, qui consiste pour moi à ne rien ressentir de particulier. Dans cette case, je mettrais les après “masturbation solo” dont le but unique était purement “mécanique”, “se vider pour être plus léger”. Dans ces cas là aucun sentiment particulier ! Ni bon ni mauvais. Même si la logique veut que je me sente mieux après.-L’après en mode “soft, doux” :
Après une bonne partie de plaisir sexuels, plus souvent basés sur les actes et les sensations en elles même que sur le but final de l’orgasme, je dirais que c’est les sentiment qu’a pu expliquer “Lui” précédemment : Le fait de se sentir heureux, épanouis, avec une partenaire idéale. Se sentir heureux et chanceux en ce bas monde, quoi !En conclusion, je dirai donc qu’il est important de réfléchir à ces sentiments, et au pourquoi de ceux ci, pour mieux les vivre.
Et concernant la théorie de l’ours, moi je dis que j’aime mieux un ours rassasié qui dort plutôt qu’un ours qui a faim !! ( attention, cette métaphore n’a aucun sens.)
11 septembre 2014 à 9:51 #31031MistinguetteParticipantBonsoir,
même si c’est un homme qui lance le débat, j’ai tout à fait l’impression de me retrouver dans ce que tu décris…
pour “l’après” seule : ça dépend du moment. Avant d’être bien installé avec mon homme je me sentais désabusée et nulle d’avoir craquée, en plus du grand vide bien sur. Aujourd’hui c’est devenu un jeu pour moi, comme un défi pour tester des nouvelles expériences ou de nouveaux sex-toys du coup la sensation est plus rebelle et heureuse.
Pour “l’après” couple : rien n’est figé.
– Je peux très bien m’endormir de suite toute détendu d’avoir eu mon désir assouvi et le sentiment d’être aimée…
– Je peux avoir la sensation de me réveiller une deuxième fois de la journée tellement je suis pleine d’énergie (et là je peux vous dire que pour Monsieur ce n’est pas évident puisque lui ne rêve que d’une chose : de s’endormir le plus vite possible avant que je lui pose 10 000 question !). C’est surement dû à la montée des hormones…
– Je peux avoir envie de recommencer à faire une autre partie de sexe et voir même une troisième mais je ne peux dire d’où ça vient ni qu’est-ce qui a fait la différence pour que j’en ai autant envie (encore une fois pour Monsieur n’est pas très drôle à ce moment là…).
C’est quand même les deux dernières qui se réalisent le plus souvent.Je ne sais pas si c’est pareil pour les autres femmes… En tout cas sache que pour moi, lorsqu’un homme est dans ton cas honte/rejet (comme tu le dis lors du début d’une histoire de couple) c’est juste la manière d’interpréter de ta partenaire qui peut te faire voir les choses autrement ça dépend dans quelle sensation elle aussi se trouve. Par exemple, il suffit que je sois dans le moment “envie” pour que je le vive mal et que je ne me trouve plus du tout attirante ou que je sois dans le moment “énergie” pour que je ne le remarque même pas….
11 septembre 2014 à 10:05 #31036TinuParticipantMerci pour ton avis très intéressant! :)
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