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GCParticipant
Bonjour,
Voici une séance au fouet qui n’est pas de moi. Je reproche à la préparation de la slave que ses jambes soit attachées : (un(e) esclave qui peut bouger, les yeux bandés, c’est plus fun).
La dernière partie de la séance ne m’intéresse personnellement pas .
Le Dom’ manie bien le fouet court, je le reconnais
Une des positions que je préfére donner à mes slaves est :
1, bras en l’air,
2, jambes libres,
3, corps au centre de la pièce, ce qui me permet de tourner autour de lui (elle) et de suivre les déplacements,Quelques précisions quant à ma pratique
1, sauf demande contraire : je bande les yeux (je déteste les yeux supplicateurs + un(e) slave qui me voit et qui anticipe les frappes casse la spontanéité dans la séance)
2, j’attache les poignets par des bracelets de cuir enrobant et serrant bien les deux poignets (photos sur demande) afin de répartir le choc des mouvements tout en empêchant de se libérer,
3, je ne tire pas les bras haut (trop pénible au-delà de 10 minutes),
4, je relie les bracelets de chevilles par une courte chaîne, ce qui permet à l’esclave de bouger mais pas de ruer ni de faire de trop grands mouvements. En 2-3 minutes de cravachage, le (la) soumis(e) a vite perçu l’amplitude autorisée par la chaîne et adapte ses mouvements. Plus la chaîne est courte, moins l’esclave bouge.
Avantage d’une chaîne courte entre les chevilles : je dois moins bouger autour de l’esclave et j’ai plus facile pour ajuster les frappes.
Inconvénient d’une chaîne courte : la séance est moins dynamique et l’esclave sait moins onduler élégamment.
En général, avec les nouveaux(velles) soumis(e)s, je laisse plus de longueur, quitte à raccourcir la chaîne (mousquetons) en cours de séance, ce qui donne un peu de répit (pas trop pour le tempo de la séance) au slave.5, mes slaves ne sont pas fouetté(e)s à même la peau : petite culotte en nylon, jeans, vinyle, … La cravache, est possible à même la peau avec un large paddle.
6, plus d’infos ? Demandez-moi…
GC
GCParticipantMerci Elle, je comprends.
Je vais donc poster des liens disponibles sur le web. On se passera des vidéos que j’ai personnellement tournées. Vous pouvez déplacer le sujet sur BDSM, OK.
A bientôt
GC
GCParticipantBonjour Elle,
Dans le cadre du BDSM, le fouet est utilisé surtout pour “picoter” les fesses, les cuisses, les mollets, le dos.
Le but est d’effleurer des parties de l’esclave juste pour le faire réagir mais sans provoquer de grande douleur ni de blessure. Le Dom voit donc le slave bouger et gémir un peu et cette petite gesticulation est plaisante, un peu comme un marionnetiste si vous voulez.
Dans le cadre du SM, la douleur fait bouger l’esclave mais bien davantage. On a donc des contorsions de partout et vers partout, accompagnées de cris (voire de hurlements), avec tiraillements des attaches, tensions des chaînes, supplications, etc. Bref une séance douloureuse pour l’esclave et un jeu de mouvements et de décibels qui plaisent au dominant.
Tout est question d’objectif. Je rappelle qu’on est entre adultes consentants….
En ce qui me concerne, je joue sur tous les tableaux. Je commence par faire se déverser les endorphines avec la cravache et le bout du fouet (ce qui provoque des mouvements que j’aime voir) et je termine le sado-maso avec le fouet. en sadisme énergique.
J’ai toutefois un problème avec le picotage du fouet : quand mes esclaves sont fétish et gardent leur pantalon de cuir ou de vinyle, le picotage du bout du fouet est impossible et si je fouette fort, j’abime ou déchire le cuir.
Dans ce cas, il n’y a plus que la cravache et la badinne pour passer au sadisme et rien d’autre. J’ai déjà brisé des cravaches sur des pantalons en gros cuir tant je devais frapper pour obtenir un résultat.
Je vous confirme que c’est un sacré spectacle ; je dirais même un son et lumières. Depuis 14 ans je ne m’en lasse pas (si vous voulez vous former, je vous parrainerai dans mes prochains cours) :yahoo:
J’ai des fims et vidéo, mais je ne sais pas comment les poster ici.
Sinon il y a les séquences You tube que je peux afficher sur ce forum. Un seul problème : serez-vous d’accord : le sado-maso n’est pas vraiment le but de ce forum et certaines séquences sont parfois dépourvues de finesse. Mais sur le fond, elles restent intéressantes.
A bientôt et merci pour votre souci de bien faire.
GC
GCParticipantQuelques infos complémentaires sur le fouet :
Comme tout artisan, ce ne sera qu’après de longues heures d’entraînement qu’on peut commencer à le manier “correctement”.
Etant plus expérimenté dans les cravaches, je considère le fouet et la badine comme les moyens de flagellation les plus “hard” qui soient, ce qui me convient donc aussi.
Le fouet peut, en effet, marquer profondément la peau et même plus.
Pratiqué avec maîtrise il peut toutefois provoquer un coup cinglant grand producteur d’endorphines (et de cris).
Modèles retenus :
– Fouet “court” :
peut être le plus “simple” pour commencer, il reste néanmoins redoutable. En général composé d’un manche semi-rigide ou souple, il mesure en moyenne 1,20 m à 1,40 m. C’est celui que j’utilise dans salle.– Fouet long :
Il nécessite un (très) long apprentissage et peut blesser gravement.
Son manche est rigide ou semi-rigide et il peut atteindre plus de 2,50 m.
Ses blessures peuvent être terribles.– Fouet de dressage :
A mi-chemin entre le fouet et la cravache, il est très cinglant.
Le manche et la tige sont rigides et long en moyenne de 80 cm à 1,20 m et se poursuivent par une drisse ou un cuir souple souvent lui-même terminé par une mèche. Il ravira vos “pets” car ils sont à la base destinés au dressage des chevaux. Il ont la particularité de provoquer un claquement assez facilement dans l’air. Ils sont par ailleurs très précis.– Fouet à mèche :
IL s’agit en fait plus de la terminaison d’un fouet. La mèche peut être mono ou multi brins. Pour vous faire une idée, imaginez un coup de fouet avec une amplification d’un martinet…
Son “chant” est très reconnaissable, et vous risquez fort de faire trembler votre soumis(e) rien qu’avec son claquement dans l’air.
Il est très dangereux si pas maîtrisé…Bien sûr ce n’est pas exhaustif et cela demande à être complété…
En tout état de cause, il convient d’une part de prendre conseil auprès d’un “spécialiste” de la question. J’entends par là un spécialiste “reconnu”… Il faut vraiment apprendre sa manipulation et passer de longues heures d’entrainement sur des “cibles” fixes (coussin, bouteilles plastiques, etc.)
Une technique fréquemment utilisée est celle de la flamme de bougie qui doit être mouchée sans que la bougie ne vacille (très bon contrôle à la fois pour la précision et pour l’intensité).En tout cas, l’utilisation du fouet en bdsm peut être un moment très fort entre Dominant et soum’ et mérite d’y passer réellement du temps.
Deux sites intéressants mais pas absolus : je n’en connais pas de très pédagogiques, hélas.
http://leloupblanc.eklablog.fr/les-fouets-p425600
GC
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GCParticipantElle,
Vous me faites toujours rire dans vos réponses : vous avez un sens de l’humour et des tournures de phrases désopilants.
Rien qu’en écrivant ces lignes je ris encore.
Bon, je sais que je suis apparemment tout à fait marginal. Il n’y a pas beaucoup de personnes, je pense, qui osent avouer mon genre de pratique (avec des étrangers en tout cas). Mais je sais que beaucoup de gens rêvent – mais n’osent pas – avoir ma pratique et mon audace. Il m’a fallu du temps pour créer ma salle/donjon (j’ai investi et j’ai fait beaucoup moi-même) et démarcher les concierges d’hôtel, demande aux magasins de matériel BDSM de faire ma publicité, mettre de petites annonces dans les toutes-boites, etc.
Ensuite il a fallu oser commencer doucement et se dire que le bouche à oreilles allait fonctionner.
Aujourd’hui mon carnet est rempli pour des semaines (4 rendez-vous hebdomadaires c’est peu, OK) et j’ai de la place le vendredi soir pour un invité “last minute” (non ce n’est pas un voyage lointain mais bien insolite).
Comme dans tous les domaines, quand on devient compétent (du moins j’ ai cette impression) on a envie de partager. Et c’est ce que j’ai fait pour cette première séance. Je n’en reviens pas moi-même du succès que j’ai eu (4 parrains et 8 parrainés = 12 personnes plus moi). Pauvre slave, il en a eu pour son masochisme ; il avait la voix rauque quand je l’ai débâillonné. Apparemment il ne regrette pas. Pourvu qu’il accepte de revenir – c’est difficile à trouver.
Pour le fun, sachez que sur un autre forum (que vous connaissez), une soumise s’est déjà proposée pour servir de “cobaye d’entraînement” pour mon prochain cours. Apparemment, je louerais une salle plus grande (et isolée) pour avoir deux slaves attachés aux trapèze, à 4-5 mètres l’un de l’autre. Ainsi les élèves pourraient s’entraîner sur masculin ou féminin en pouvant tourner autour, comme il se doit.
Les demandes de deux parrains déjà présents la dernière fois sont déjà là avec un nouveau parrainé sur les deux possibles.
Le fouet à présent : il faut faire attention. Moi-même je n’utilise que le fouet court pour usage à l’intérieur. Je me suis entraîné de nombreuses fois sur des bouteilles en plastiques remplies d’eau en essayant de faire sauter le bouchon simplement posé dessus, sans renverser la bouteille. Le nombre de fois que j’ai dû redresser la bouteille est élevé, mais j’y suis arrivé.
Donc je confirme qu’il faut de l’entraînement pour ne pas cisailler la peau ou déchirer les vêtements. Mais je préfère la cravache qui est plus facile et dans laquelle je peux mettre plus de force sans risque (j’en ai déjà cassée sur un pantalon en cuir)
Le fouet long ? J’en ai un, mais je n’arrive pas à ne faire sauter que le bouchon. Donc il est encore en rodage. Je suis un peu paresseux à cet entraînement car je ne sadise quasiment qu’en intérieur (et je n’ai pas de hangar) ;-)
J’ai tout un dossier sur les cravaches et fouets, si vous voulez.
A bientôt et merci pour votre intérêt.
GC
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GCParticipantUn jour, la concierge de l’immeuble d’à côté de la maison où se trouve ma salle sado-maso me demande qui sont tous ces gens que je reçois le vendredi soir et le samedi.
Je lui dit que ce sont des gens qui viennent faire des séances de kinésithérapie (c’est un peu – un peu seulement – vrai).
Elle me demande aussi pourquoi la musique va fort et les gens crient parfois. Je lui dit que quand les gens font de la rééducation après les accidents, ils ont souvent mal au début des exercices (ce qui est vrai).
Craignant une visite de la police un jour, j’ai aménagé un double fond (je suis bricoleur) dans mon armoire. J’y range tous les petits accessoires (bracelets, cagoules, ceinture, collier, gag, cravache, fouet , etc.) quand j’ai fini la journée.
Il ne reste alors que l’espalier, les crochets aux murs, la poulie du plafond, le trapèze, bref les accessoires d’un kiné.
Quant à ma tenue, je l’emmène dans ma valise avec moi.
GC
GCParticipantLe hasard fait que C et G ressemble à GC..
Bienvenue donc
GC
GCParticipantBonsoir Elle,
Celle que j’achète n’a pas mauvais goût et n’est pas aromatisée. Mais j’en mets très peu (4-5 gouttes sur la boule) – juste pour lubrifier la balle
l’AEQUASYAL est un produit pharmaceutique (notamment pour les gens qui n’ont plus de salive) qui a le goût de la …salive. Autrement dit, je n’ai rien goûté de particulier.
GC.
GCParticipantBonjour Elle,
La salive artificielle m’est utile pour mettre le gag ball. D’abord j’utilise plutôt de petites balles (sinon la mâchoire de l’esclave est douloureuse après 15 minutes, et, souvent, pour plusieurs jours).
Pour facilement mettre la boule dans la bouche de l’esclave, j’y mets un peu de cette “salive artificielle”.
Cette salive est composée de glycérine.
Donc, soit vous achetez de la glycérine en pharmacie (pas en droguerie) et vous en étalez une goutte sur le bâillon avant de le mettre en bouche, soit vous achetez AEQUASYAL (Triester de glycérol – de nouveau la glycérine avec un radical alcool) et vous pulvérisez un tout petit peu le gag avant l’usage.
Le gag sert à soumettre et à réduite la communication, mais pas à endommager la personne. Si on veut le silence, alors il y a le bâillon gode voir le gode gonflable (le top !). En ce qui concerne ce dernier, j’ai déjà assisté à des séances sado-maso d’un niveau terrible (trop dur pour ma pratique) : le slave avait un gode bien gonflé en bouche, la séance était menée à coups de fouets sur fond de décharges électriques et on entendait que des grognements et des petits cris aigus. La souffrance dans le silence en quelque sorte.
Ici aussi le gag avait été couvert de glycérine au pinceau pour bien s’insérer et glisser dans toute la bouche lors du gonflement.
GC
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GCParticipant@ Lui et Magic : il n’y a rien de très croustillant dans mes séances SM car ma compagne ne veut pas que je “fasse” du sexe avec d’autres personnes qu’elle. Elle est d’accord que je pratique le SM avec d’autres personnes qu’elle mais sans intervention ni sexuelle, ni buccale, ni anale. Une seule exception est autorisée (je vous laisse deviner). Donc mes séances sont du SM hard mais sans sexe. Et voilà…
GCParticipantFaites attention car leur arme reste fatale. Des chasseurs ont déjà menacé mon chien Berger…
GCParticipantLa chasse photographique : mille milliards de fois meilleure que l’autre. :yes:
GCParticipantLe monde appartient aux lève-tôt dit-on…
C’est vrai que voir le jour se lever dans la nature est magique. :yahoo:
merci !
GCParticipantJe suis passionné de nature et je monte à cheval.
Un de mes plaisirs est d’être en forêt quand le jour se lève, de préférence avec du brouillard.
Par ailleurs, aider les chevaux blessés ou opérés à passer leur convalescence est un challenge de patience et de rééducation. Lovely.Enfin la fréquentation du milieu de l’équitation et de ses codes me permet aussi d’assister à des échanges psychologiques – très – intéressants.
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GCParticipantMerci pour votre avis, Elle.
Je comprends votre ressentis. Moi aussi, quand j’ai assisté pour la première fois à une séance SM et que j’ai vu le slave se faire cagouler (c’était une cagoule impressionnante, en plus) avant d’être attaché, je trouvais cela tout à fait barbare.
Toutefois, quand on eu mis la cagoule au jeune-homme à l’époque (et je le constate encore chaque fois que j’en place une), il s’est tout de suite soumis et déstressé de ce qu’il savait qui suivrait.
Au cours de la séance aussi, j’ai constaté son efficacité (le slave ne voyait rien et n’entendait sans doute que des sons filtrés).
Donc en séance sado-maso, la cagoule est très très efficace.
Et que dire si le slave est bâillonné : le grand confort pour le Dominant.
Quand à l’aspect visuel, on en fait de fines et colorées aujourd’hui, bien ajustées, ce qui réduit l’aspect barbare. De plus, il y en a en plusieurs parties (bonnet, bandeau, muselière, …) qu’on peut ajouter ou retirer selon les besoin.
Enfin, j’ai déjà eu quelques retours de soumis(e)s qui avaient demandé l’enregistrement de la séance (“leur séance” sur carte SD et qui se trouvaient “hypnotisé(e)s” par leur look cagoulé, bâillonné, attaché, ..).
Conclusion : nul doute que la cagoule a un côté fascinant pour certain(e)s. D’ailleurs, quand l’esclave entre dans ma salle et qu’il voit tous les accessoires, le trapèze, l’espalier, les pitons, etc et que je vois son stress, j’attache les mains et je le (la) cagoule tout de suite, afin d’éviter une demande d’annulation de séance. Et cela marche. Le simple fait de prendre la cagoule impressionne.
Mais on est ici dans un cadre tout à fait particulier, bien d’accord.
Merci encore pour votre intérêt
GC
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