Pour démarrer l’année en beauté, j’ai décidé de vous emmener pour un tour du monde virtuel des musées du sexe et de l’érotisme. Nous allons commencer par le Musée de l’Érotisme de Paris.
Sa fermeture en 2016
Pour visiter ce musée dans le monde réel, vous allez devoir vous munir de votre DeLorean ou de votre Tardis.
En effet, le Musée de l’Érotisme de Paris a malheureusement fermé ses portes en 2016, après que le propriétaires des locaux ait décidé de ne pas renouveler le bail. Ce musée, privé, ne recevait aucune aide, ni de l’état, ni de la ville. Sa collection a donc été vendue aux enchères.
Le Musée de l’Érotisme de Paris et sa collection d’art érotique
Ce musée se situait en plein cœur de Pigalle, sur le boulevard de Clichy.
Entre témoignages de l’histoire lubrique du quartier, autrefois réputé pour ses bordels, art érotique contemporain, et anthropologie érotique des quatre coins du monde, il offrait aux yeux de ses visiteurs un vaste panel de curiosités.
De œuvres phalliques de la Grèce Antique aux estampes érotiques japonaises, on y découvrait les aspects coquins de l’histoire. Des choses que l’on n’apprend pas toujours dans les manuels académiques…
La BD contemporaine y trouvait également sa place, avec une vaste collection de dessins de Reiser, de Wolinski, et d’autres dessinateurs de Charlie Hebdo.
Photos du Musée de l’Érotisme de Paris
Malgré sa fermeture, le Musée de l’Érotisme de Paris n’a pas totalement disparu. En effet, les curieux, qu’ils soient férus d’art, d’histoire, de cul, ou simples touristes passant par là, l’ont immortalisé au fil de leurs visites.
Voici quelques photos :
Sources : galerie Flickr d’Ilkka Jukarainen, d’Hector A Parayuelos, de Sean Graham, de Jacson Querubin, de teknopata, de Ugo Sangiorgi, de Nico Paix, et de Jess & Kate, Creative Commons.
J’y étais allé du temps de son existence. Ayant fait la plupart des musées parisiens je cherchais de l’original. J’ai pas été déçu.
Bien fait, collection intéressante.
Dommage qu’il ait fermé. Quant on voit ce qu’on expose dans d’autres musées payés par l’Etat, on se demande où vont nos impôts…
Évidemment, le quartier était “spécial” lui aussi, à commencer par les (plus ou moins) jeunes femmes qui vous abordaient à la sorti du métro avec un fort accent et vous informaient qu’elle connaissait un “endroit trrrès intéressant à voir pour toi pas cher”, probablement un salon de “massage” ou un peep-show.
Pour un élu, accorder des subventions à un musée qui a “sexe” ou “érotisme” dans son nom, c’est s’exposer à des critiques de type “Scandale : le maire se paie de la pornographie aux frais du contribuable !”. Les réacs aiment bien s’offusquer sur ce genre de trucs.