Avec son look abstrait qui pourrait évoquer une sculpture d’art contemporain, le Tenga 3D Polygon fait partie des sextoys non jetables de la marque japonaise Tenga.
Après avoir testé un Flip Hole et un Tenga Egg, je me dis que le Tenga 3D constitue peut-être un compromis intéressant entre ces deux sextoys.
Découvrons donc le Tenga 3D Polygon.
Emballage du sextoy
Le sextoy est posé sur un socle en plastique noir. On croirait voir une œuvre exposée sous une vitrine dans un musée.
Le reste de la boîte, qui le recouvre, est en plastique transparent, dur et épais.
L’ensemble n’est pas vilain. Cependant, on regrettera que cette boîte ne ferme pas très bien.
Lorsqu’on l’ouvre, on découvre le sextoy, coincé sur une tige plastique, son mode d’emploi, et une unidose de lubrifiant Tenga.
Aspect du Tenga 3D Polygon
Le sextoy est, donc, enfoncé sur une tige qui le maintient droit. Séparons-le de son socle.
L’objet est un cylindre blanc en élastomère, très joli avec ses multiples facettes.
Mais pour l’utiliser, il faut le retourner.
En effet, c’est la zone texturée qui va stimuler le pénis. Il faut donc placer celle-ci vers l’intérieur.
Ce qui lui donne… nettement moins la classe. Bon, à l’envers, on dirait un boudin. Pas grave. Après utilisation, on n’aura qu’à le retourner avant de le reposer sur son socle, afin de remettre la face jolie vers l’extérieur.
Utilisation du Tenga 3D Polygon
Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion d’essayer un œuf Tenga… Mais après de rigoureux tests, mon pénis et ma main droite sont unanimes. Le Tenga 3D est à l’œuf Tenga ce que l’écran plat 112 cm est au vieux tube cathodique 70 cm, ou ce que la boite de pâté gourmet 5 étoiles est à l’échantillon de pâté pour chat de marque discount, ou encore ce que le fauteuil en cuir est à la chaise de camping, ou encore… Heu, bref, je m’égare. Exactement la même chose, mais en plus grand et en mieux (et en plus cher).
Il en résulte donc le même genre d’expérience… mais en mieux. C’est-à-dire que, contrairement à la plupart des masturbateurs pour homme (comme les Tenga Flip Hole par exemple), ça reste une masturbation presque “normale”, des mouvements habituels, etc…
Comme je le disais déjà dans le test du Tenga Egg Spider, je préfère nettement ce type de masturbateurs, qui gardent un côté plus “naturel”. Bien sûr, ce n’est là que mon avis, et je ne pense pas que tout le monde ai le même.
Mais alors, au final, le Tenga 3D Polygon est-il agréable ?
Clairement, oui.
La matière est très souple, les fameux “polygones” sont donc tous souples aussi. Cela m’amène d’ailleurs à me poser des questions. Si la matière est exactement la même pour tous les modèles de Tenga 3D, j’ai du mal à imaginer que l’on puisse sentir les différences d’un modèle à l’autre, ou du moins, que cela ait un impact sur la qualité de l’expérience.
Ceci étant dit, le fait que tous les Tenga 3D puissent être un peu pareils n’est pas dérangeant lorsque l’on ne s’en procure qu’un. Et puis, ça reste une hypothèse, puisque le Polygon est le seul qu’il m’ait été donné d’essayer.
Question petits détails dont on pourrait se poser la question avant l’achat, voici ce que j’ai pu remarquer :
- Les dimensions sont parfaites à mon goût. La matière étant tellement élastique, je crois que n’importe quel pénis s’y sentira à l’aise.
- La “prise en main” est très pratique aussi. A noter que si par mégarde du lubrifiant vient à s’installer sur l’extérieur, le Tenga se transforme alors en un objet étonnamment glissant, et pouvant dès lors nécessiter 2 mains pour qu’il ne s’enfuie pas. Un peu comme une savonnette mouillée, en fait.
- La texture polygonale est donc agréable, bien qu’à mon avis, polygone ou autre chose reviennent au même.
- Le matériau semble un peu plus fragile que ceux utilisés dans les Tenga Flip Hole. Mais rien d’alarmant non plus, et puis ça me parait logique, puisqu’il s’agit là de l’étirer continuellement.
- La boîte n’est pas des plus pratiques pour le ranger, mais là encore, rien de catastrophique. De toute manière, on ne le remet en place qu’après, et non dans le feu de l’action.
- Contrairement à ses cousins les Flip Hole, son intérieur a une odeur de plastique assez prononcée, désagréable si on met le nez dedans. Mais ce n’est pas votre nez que vous mettrez dedans.
Conclusion sur le Tenga 3D
Au risque de paraitre systématiquement satisfait des masturbateurs que je teste, j’ai beaucoup aimé le Tenga 3D. En fait, je me demande même si le Tenga 3D n’est pas celui que je préfère, mais je dois reconnaitre que je n’en ai pas testé beaucoup.
Je lui retiendrai les avantages suivants:
- On se masturbe normalement. Mais en mieux.
- Joli design.
- Petit, pratique à laver, etc..
- Beaucoup moins cher que les masturbateurs plus “classiques”.
- Dans un autre registre aussi : plus de problème de nettoyage post-masturbation ou de soucis de cet ordre. Comme avec un préservatif en fait.
Et finalement, peu de mauvais points:
- Un “présentoir/boîte” un peu moins “cheap” aurait été le bienvenu.
- De la même manière, vu qu’il n’est constitué que d’une unique pièce, Tenga aurait pu soigner un peu davantage la finition pour ce prix. Mais à vrai dire, quelle marque fait mieux ?…
Pour conclure, je le conseillerais, et surtout par rapport à deux types de considérations :
- La première est simple. Dans cette gamme de prix-là, on peut avoir du mal à trouver un masturbateur efficace, et qui ne ressemble pas à un cul de pornstar en jelly-phtalates et sans tête ni jambes.
- Ensuite, je le conseillerais aussi aux personnes qui, comme moi, sont un peu rebutées par le côté “Branlomatic 3000 dans lequel tu mets ta teub” de la plupart des masturbateurs et préfèrent simplement garder leur masturbation comme elle est, mais la rendre plus efficace, plus agréable, plus jouissive.
Note finale du test
Les plus
- Utilisation intuitive, qui conserve les gestes de la masturbation
- Joli
- Peu encombrant
- Facile à nettoyer
Les moins
- Rien n'est prévu pour le ranger
- Fragile
La boutique Les Dessous du Plaisir, qui nous a envoyé ce jouet, n’existe malheureusement plus. Mais sa créatrice a d’autres démarches intéressantes, notamment le Cabinet de Curiosité Féminine, qui organise des ateliers traitant la sexualité féminine sous tous ses angles (entres autres celui de l’érotisme).