La marque de sextoys Lelo vient de sortir un nouveau stimulateur clitoridien : le Sona Cruise, premier “pulsateur sonique“.
Longtemps restée l’une de mes marques favorites, Lelo me laissait quelque peu sur ma faim ces temps-ci. Des sextoys tournant et virevoltant, mais vibrant moins fort que leurs prédécesseurs. D’étranges expérimentations, le Tara, l’Ida et l’Ora, dont l’originalité n’a pas suffi à me conquérir… Et enfin, une hausse inexpliquée des prix de ses “vieux” modèles. S’était-elle perdue dans les méandres du snobisme sexuel, condamnée à ne plus vendre que des sextoys 24 carats pour se masturber le petit doigt levé ? Devait-on renoncer à découvrir de nouvelles merveilles orgasmiques de la trempe du Mona 2, du Smart Wand ou du Gigi 2 ?
Accrochez-vous bien, car Lelo fait son come-back en force, avec le SONA Cruise. Il s’agit d’un vibro doté d’un embout qui enveloppe le clitoris, à la manière du Womanizer et du Satisfyer.
J’entends d’ici vos soupirs blasés : “Encore un Womanizer-like ? Il y en a déjà plein…”. Mais le Sona Cruise est d’un tout autre acabit. Déjà, il ne s’agit pas d’un vibromasseur aspirant : il diffuse des vagues de pulsations soniques, qui se propagent en profondeur dans le clitoris.
Nous l’avons testé, grâce à la boutique Passage du Désir.
Voici notre avis sur le Sona Cruise de Lelo.
Acheter chez Passage du Désir 10% de reduction avec le code REDUC10
Avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons qu’il existe une version “bridée” de ce sextoy, le Sona (tout court), au prix plus abordable. Mais nous détaillerons tout cela plus tard.
Packaging du sextoy
L’emballage, une boîte en carton dotée d’une fenêtre en plastique permettant d’observer le sextoy, est sobre et classe. Moins solide que les anciennes boîtes LELO, il est jetable.
Un étui de rangement en satin est fourni.
Aspect du Sona Cruise de LELO
Question premières impressions visuelles, le Sona Cruise de LELO est à mille lieues des premiers Womanizer. Pour résumer en quelques mots : il est sobre et joli.
Tout en courbures, ce petit engin arrondi tient dans la paume de la main, épousant sa forme. Son dos, concave, est recouvert d’une plaque métallisée de teinte argentée, simplement ornée du logo de la marque. Le reste du sextoy est uni, avec une sorte de “bec” creux (contrairement aux Womanizer et aux Satisfyer, le Sona est d’un seul bloc, il n’a pas d’embout amovible). C’est sous ce “bec” que l’on placera le clitoris et que la magie opérera.
Le Sona Cruise existe en trois couleurs : rose, fuchsia et noir. Nous avons reçu la version rose.
Texture et matériaux
Le corps du Sona Cruise est en silicone, rigide et ferme, mais très doux, à l’aspect “peau de pêche”, tandis que que la plaque sur son dos est en plastique ABS. Ces deux matériaux sont sains pour l’organisme.
Alimentation
Le Sona Cruise est rechargeable. Son chargeur (qui est le même pour tous les sextoys LELO, à l’exception du Smart Wand Large) est doté d’un embout propriétaire que l’on branche sur la base du sextoy, et d’un embout USB à son autre extrémité.
Il est, bien sûr, totalement étanche (on n’en attendait pas moins de la part de Lelo), et une fois chargée, sa batterie tient le coup pour un bon nombre d’utilisations.
Commandes et modes du Sona Cruise
Les commandes du Sona Cruise sont situés sur sa partie convexe. Il a trois boutons : un “moins”, deux flèches et un “plus”.
- Le “+” permet d’allumer le sextoy et d’augmenter sa puissance.
- Les flèches permettent de naviguer entre les divers modes.
- Le “-“ permet de diminuer la puissance, jusqu’à éteindre le sextoy.
Le Sona Cruise a huit modes, chacun se déclinant en 8 niveaux d’intensité :
- un mode constant
- trois modes de pulsations (lentes, moyennes, rapides)
- deux modes en dents de scie
- un mode par vagues
- un mode aléatoire
Le Sona Cruise de Lelo, à côté du Gary O2 de Tantus, du Fairy Mini et de l’Europe Magic Wand
Niveau sonore
Le niveau sonore du Sona Cruise varie beaucoup selon qu’il soit plaqué contre le clito ou en train de tourner “à vide”. A vide, il émet un son plutôt grave, nettement audible, mais moins désagréable que le bruit de prout produit par le Womanizer. Une fois sur le clitoris, le son est étouffé, il se fait beaucoup plus discret.
Principe
Comme le Womanizer ou le Satisfyer, le Sona Cruise est doté d’une tête creuse, qui sera pénétrée par le clitoris afin d’en stimuler une surface plus importante.
Son principe de fonctionnement diffère de celui des Womanizer et des Satisfyer. En effet, il n’y a pas d’aspiration, mais des pulsations soniques (comme avec certaines brosses à dents !) qui entourent le clitoris, et se propagent à l’intérieur de celui-ci, en profondeur.
Le Cruise Control
Second inédit, le “Cruise Control“. Sous ce nom, digne d’une série de science-fiction (j’imagine aisément une voix robotique annoncer “Cruise Control du vaisseau, enclenché. Saut dans l’hyperespace dans 15 secondes”), se cache une astuce bien pensée.
En temps “normal”, le sextoy ne tourne qu’à 80% de sa puissance maximale. Les 20% restants sont réservés pour les circonstances particulières. En effet, lorsqu’on utilise un vibro, parfois, dans le feu de l’action, il arrive de presser celui-ci contre le clito, surtout à l’ approche de l’orgasme, lorsqu’on cherche à maximiser les sensations et qu’on ne contrôle pas forcement tous ses gestes à la perfection. Et pour un petit moteur de sextoy, surmonter cette pression n’est pas évident, ce qui peut avoir pour conséquence un affaiblissement des vibrations.
C’est pour éviter cet affaiblissement que le Sona Cruise balance alors sa botte secrète, libérant de manière automatique les 20% de patate supplémentaire afin de booster le moteur. Ainsi, aucune perte d’intensité ne se fait sentir, et rien n’interrompt le chemin vers l’orgasme.
Le Sona Cruise n’est pas le premier vibro a être muni d’un mode “turbo” pour les grandes occasions. Mais, d’une part, le Cruise Control intervient automatiquement, sans avoir a appuyer sur un quelconque bouton. D’autre part, ce boost est loin d’être un palliatif à un manque d’intensité lorsqu’il ne se déclenche pas. De la puissance, le Sona Cruise en a largement assez.
Le Sona de LELO, faux-jumeau du Sona Cruise, n’est pas doté du Cruise Control… Je n’ai pas testé le Sona pas-Cruise *, mais il semblerait qu’il s’agisse de l’unique différence entre ces deux sextoys. En contrepartie, le Sona est moins cher.
(*) Edit (16 décembre 2012) : maintenant, si : [Lire notre test du Sona].
Efficacité
Alors que, contrairement à la majorité de leurs utilisatrices, les premiers Womanizer ne m’ont pas été totalement convaincue, question sensations, le Sona Cruise a tout de suite su me conquérir.
Pour moi, le principal défaut des Womanizer, Satisfyer, et autres vibros aspirants est leur manque d’adaptabilité aux situations “mouvementées”. En effet, si, dans le feu de l’action, un vibro aspirant dévie, ne serait-ce qu’un bref instant, de sa position au millimètre près au-dessus du clito, laissant passer ne serait-ce qu’un minuscule filet d’air, l’effet de succion est perdu, et tout est à recommencer.
Avec le Sona Cruise et ses pulsations soniques, il n’y a pas d’aspiration, on n’a donc pas affaire à ce problème.
Le Sona Cruise en compagnie du Satisfyer 2, du Womanizer W500 (à gauche), mais également du Womanizer Pro 40, de la Fontaine de Jouvence et du Satisfyer Pro 2 (à droite)
Autre point, le Sona Cruise est d’une puissante détonante. Ses pulsations sont nettement plus fortes que celles des vibros aspirants, même sur le premier niveau d’intensité… Sachant que ceux-ci sont au nombre de huit, je vous laisse imaginer ce que donne le dernier.
Si votre clito est ultra-sensible et si le Womanizer est déjà trop bourrin pour vous, le Sona Cruise n’est peut-être pas le sextoy qu’il vous faut. Mais si le Womanizer vous semble un peu juste, ou si vous vous sentez simplement prête à passer à la vitesse supérieure en matière de sensations, foncez, le Sona Cruise est fait pour vous.
Conclusion sur le Lelo Sona Cruise
- Son efficacité détonante. En effet, question sensations, c’est comparable à un Womanizer-like, mais en beaucoup mieux, plus intense, et moins dépendant de la position.
- Son look : enfin, un vibro aspirant joli ! Jusque-là, le record de beauté dans la catégorie était resté à “pas trop moche, mais ressemblant toujours à un instrument médical”. Le design Lelo a est passé par là, et c’est réussi. Le Sona Cruise est un objet de plaisir qu’on a envie de regarder.
- Il est en silicone, waterproof, avec une bonne batterie, des commandes intuitives… Bref, c’est un sextoy de bonne qualité, pratique et bien conçu.
Les mauvais points :
- Son prix lorsqu’il ne sera plus en promotion ? Actuellement, et depuis sa sortie, le Sona Cruise est “en solde”, à 99 euros au lieu de 179. Cela reste un investissement… Mais pour un sextoy de qualité, et les nombreux orgasmes intenses qu’il procurera, c’est un investissement qui en vaut la peine. Il est moins cher que le Womanizer (quasiment le même prix que le Pro 40, nettement moins cher que tous les autres modèles), bien plus efficace, et plus joli. Est-ce une ruse pour inciter à l’acheter au plus vite, ou repassera-t-il à 179 euros – et si oui, quand ?
Note finale du test
Les plus
- Terriblement efficace
- Joli
- Waterproof et doté d'une bonne batterie
- En silicone
- Commandes intuitives
Les moins
- Son prix une fois les soldes finies ?
Merci à Passage du Désir de nous avoir fourni le Sona Cruise de Lelo pour ce test
Edit : Jusqu’au 24 novembre 2017, nous organisons un concours pour gagner le Sona Cruise.