Un nouveau challenge se pose pour les sextoys : imiter un cunni. Ou, du moins, s’en approcher. Pour cela, les méthodes expérimentées sont diverses : roue dotée d’une multitude de langues pour le Sqweel, vibrations et petit pouic tournant pour l’Ora de Lelo, aspiration et pulsations pour le Womanizer et le Satisfyer, pulsations soniques pour le Sona de Lelo… Avec le stimulateur clitoridien Doña, la boutique Passage du Désir relève le défi.
Le Doña est un vibro bien particulier, muni d’une petite langue qui effectue des mouvements rapides de haut en bas. Il n’a pas la prétention de reproduite à l’identique les sensations d’un cunnilingus, mais promet un nouveau type de stimulation. C’est pourquoi, j’ai eu envie de le découvrir.
Voici notre test du stimulateur clitoridien Doña, de Passage du Désir.
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Packaging du sextoy
Le Doña est emballé dans une boîte en carton épais, rembourrée de mousse, au look assez sobre. Cet emballage semble assez solide pour qu’on puisse s’en servir de coffret de rangement. Toutefois, il est dommage qu’aucun étui moins encombrant ne soit présent.
Look du stimulateur clitoridien Doña
De couleur violette, avec son large embout en forme de ventouse et sa langue pendante, le Doña est un étrange alien.
Son look, qui pourrait évoquer un extraterrestre gentil de dessin animé, n’inspire pas forcement la sexytude, mais d’un autre côté, imaginer un sextoy qui tire la langue tout en gardant la classe ne doit pas être une mince affaire.
Texture et matériaux
Le revêtement du Doña est intégralement constitué de silicone, matériau sans risque pour le corps.
Alimentation
Le Doña est rechargeable, grâce à un câble qui, à la manière du Click & Charge de Fun Factory ou du chargeur des Satisfyer, se fixe magnétiquement sur deux bosses métalliques situées à la base du sextoy. De l’autre côté, ce câble se branche sur un port USB. L’autonomie indiquée est de deux heures : je n’ai pas chronométré, mais cette estimation me semble réaliste.
Il est 100% étanche : utilisation sous la douche, dans le bain, ou simplement nettoyage sans précautions particulières, il ne risque rien.
Commande et modes
Le Doña a deux boutons : un gros, qui permet de l’allumer et de l’éteindre, et un petit, qui permet de naviguer entre les six niveaux d’intensité.
Une fois le sixième niveau d’intensité atteint, si l’on en veut davantage, on appuie machinalement… et on passe aux cinquième, au quatrième, et ainsi de suite, jusqu’à atteindre le niveau le plus bas avant que la puissance recommence à augmenter (un peu comme avec les Satisfyer ou le Womanizer 2Go).
C’est toujours mieux que de passer du niveau maximal à zéro, mais à mon goût, ce n’est pas optimal. Pour être certaine d’être sur le niveau d’intensité le plus élevé, une seule solution : compter le le nombre de fois où l’on a pressé le bouton. Deux bouton distincts pour ajuster la puissance auraient probablement été préférables.
Principe du stimulateur clitoridien Doña
Tandis que les dix langues du Sqweel, en tournant, viennent inlassablement heurter le clitoris dans le même sens, que le pouic de l’Ora fait des ronds en vibrant, que le Womanizer aspire en pulsant et que le Sona de Lelo diffuse ses pulsations soniques, l’unique languette du Doña se comporte comme une véritable langue miniature qui viendrait laper un truc très bon. Elle effectue des allers-retours, de haut en bas, très vite, tandis que le sextoy vibre.
Efficacité
Le stimulateur clitoridien Doña est un sextoy qui consomme du lubrifiant : sa langue frétillante frotte beaucoup, donc mieux vaut ne pas lésiner sur la lubrification, sous peine de s’irriter.
En écartant mes lèvres du bas pour plaquer la bouche du toy, je parviens assez aisément à trouver un angle où la langue du Doña atteint mon clito et reste en contact avec celui-ci pendant son mouvement. C’est déjà un bon point : malgré ses airs aliens, ce vibro a bien été conçu pour des humaines – et hélas, c’est loin d’être le cas de tous les sextoys.
Verdict : Les sensations sont effectivement différentes, et j’arrive à obtenir un orgasme avec ce sextoy sans trop de difficulté. Toutefois, je ne suis pas totalement conquise.
De gauche à droite : le Doña, le Womanizer W100 (édition Tatoo), l’Ina 2 de Lelo, le Lady Bi de Fun Factory, le Tantus Max O2 et le vibro licorne Tokidoki x Lovehoney déguisé en Orgasmatron Motörhead.
Comment ça, malgré un orgasme, je fais encore la difficile ? Un orgasme, c’est généralement chouette, et utiliser le stimulateur clitoridien Doña est agréable.
Mais certains orgasmes sont plus mémorables que d’autres, et avec le Doña, ce n’est ni spécialement rapide, ni spécialement intense . Et si j’ai d’autres vibros, comme le Magic Wand ou le Sona Cruise a proximité, je vais vite vouloir délaisser ce sextoy afin d’opter pour l’un d’entre eux. Je suppose que cela dépend des goûts, mais le type de sensations apportées ne correspond pas à mes préférences.
Conclusion sur le stimulateur clitoridien Doña
Les bons points :
- Le concept est original, et les sensations sont bel et bien différentes, offrant un nouveau moyen d’obtenir un orgasme. Bref, il fait effectivement ce qu’il promet.
- Globalement, la qualité est plutôt bonne : il est en silicone, rechargeable, et étanche.
Les mauvais points :
- Pour ma part, même si je parviens à l’orgasme en l’utilisant, je ne suis pas fan des sensations qu’il procure.
- Aucun accessoire de rangement n’est fourni.
Note finale du test
Les plus
- Sensations différentes, comme promis
- Déclenche des orgasmes
- Bonne qualité
Les moins
- Je ne suis pas conquise par les sensations en question
- Aucun étui de rangement
Merci à Passage du Désir de nous avoir fourni le Doña pour ce test