Le Doxy Die Cast est précédé par sa réputation. Son ancêtre, le Doxy Massager, est l’un des vibros les plus puissants auxquels j’aie eu affaire. Et le Die Cast en promettait encore davantage ! Quant à son successeur, le Doxy Number 3, il semble suivre dignement une lignée de vibromasseurs ultra-bourrins.
Au programme du Die Cast, un manche en métal, dont la rigidité permettrait de ne pas perdre une miette des vibrations diffusées dans sa tête, que l’on applique contre le clitoris dans le but de jouir en deux temps trois mouvements.
Je me devais de l’essayer. Et c’est ce que j’ai fait. Voici mon test du Doxy Die Cast.
Packaging du sextoy
Doxy n’a pas lésiné sur la présentation ! L’emballage est une boîte en carton simple, sans plastique superflu, hormis un petit sachet autour de la tête du vibro.
Et surtout, le plus important est là : une housse !
C’est assez rare chez les vibros de type “baguette magique” : jusqu’à présent, seule la Smart Wand de Lelo fournissait cet accessoire bien pratique. Et pourtant, un étui s’avère toujours fort utile pour le transport ou le rangement, y compris pour les vibros clitoridiens filaires, ne serait-ce que pour ne pas emmêler la prise.
Doxy est une marque anglaise. Si le nom de l’engin vous intrigue : non, ils n’ont pas appelé leur sextoy “meurs, le plâtre !”. Le “die casting” est une technique de moulage du métal. Et “doxy” est un terme issu de l’argot anglais ancien, qui désigne une courtisane.
Look du Doxy Die Cast
Une poignée métallique non-peinte et une tête noire : c’est un look sobre et épuré, agréable à l’œil. Ce sextoy a la classe.
Côté dimensions, alors que le Number 3 est bien plus compact, le Die Cast s’en tamponne complet de la miniaturisation.
En effet, son manche mesure non moins de 24 centimètres de long. Sa tête fait 8 centimètres de long, pour un diamètre de 6 cm. Son cou, quant à lui, mesure environ 3 cm. Bref, il est encombrant, et approximativement du même gabarit que le Doxy Massager premier du nom.
Texture et matériaux
La tête du Die Cast est recouverte d’un capuchon en silicone, amovible, ce qui est bien pratique pour le nettoyer. Et c’est sain pour l’organisme. Son corps, quant à lui, est est métal. C’est lourd, mais stable et solide.
Sans être totalement rigide, sa tête est plutôt ferme, mais son cou est flexible.
Alimentation du Doxy Die Cast
De ce côté-là, rien d’innovant : le Die Cast est filaire. Pour obtenir une telle puissance, c’est la seule solution. Bref : pas d’orgasmes aquatiques avec ce sextoy, mais ce n’est pas grave : ce n’est pas ce qu’on attend de lui. Le Doxy Die Cast ne quittera pas votre table de chevet.
Mais son câble est long, trois mètres, ça laisse tout de même pas mal de marge de mouvement dans une pièce, il ne restera pas cloîtré aux abords de la prise.
Commandes et modes
Il n’y a gère de modes “fantaisistes” avec ce sextoy. Certes, il y a bien un mode alternant “allumé – éteint – allumé – éteint” à fréquence régulière, mais sa présence n’est qu’anecdotique, et je ne me suis guère attardée à l’utiliser, car il ne présent pas de réel intérêt. Ce qui nous intéresse, ce sont les vibrations continues.
En effet, on peut faire varier à souhait la puissance des vibrations, avec deux boutons “+” et “-“. Ça commence assez fort, et ça continue bien plus fort encore.
Un troisième bouton, rond, sert à allumer et éteindre le sextoy, et à basculer du mode constant au mode alternatif, et inversement.
Efficacité du Doxy Die Cast
Le Die Cast est largement à la hauteur de sa réputation. C’est de loin le vibro le plus puissant que j’aie eu l’occasion d’utiliser. Il est encore plus bourrin que le Doxy Massager.
Et pour cause : les vibrations ne se perdent pas dans son manche. L’autre bon point à cette poignée bien stable, c’est que ça évite pas mal de fourmis dans les doigts. Bon, par contre, il est sacrément lourd, et on commence à sentir son poids peser dans la mains si on l’utilise longtemps.
Mais ce n’est pas réellement problématique, car les vibrations sont si puissantes que le premier orgasme arrive au bout de quelques secondes. Et on peut recommencer pas mal de fois d’affilée avant de s’en lasser.
Usages du Doxy Die Cast
C’est un sextoy pour flemmardes : il est idéal pour s’en servir dans le lit, branché près de la table de chevet, allongée sur le dos, ou à deux, à quatre pattes pendant une levrette.
C’est un usage que l’on peut faire de la plupart des vibros ultra-puissants, mais le Doxy Die Cast y est particulièrement adapté. En effet, sa grosse tête diffuse ses vibrations sur toute la surface de la vulve, et on n’a même pas besoin de prendre garde à correctement viser pour stimuler le clitoris à pleine puissance.
Conclusion sur le Doxy Die Cast
Les bons points :
- Il est ultra-méga-puissant ! Il procure des orgasmes-express multiples, et à coup sûr.
- Son look est sobre et classe.
- Il semble solide.
- Avec ses 3 mètres, son câble d’alimentation est long, et ses commandes sont simples. Bref : il est pratique.
Les mauvais points :
- Son prix est élevé : près de 170 euros.
Note finale du test
Les plus
- Ultra-méga-puissant
- Look plutôt classe
- Solide
- Pratique
Les moins
- Prix élevé
Le Doxy Die Cast est un excellent vibromasseur clitoridien filaire, d’une puissance détonante et pratique à utiliser. Seul bémol, son prix, qui est assez élevé. Mais une fois installé sur votre table de chevet, il vous apportera des orgasmes intenses à volonté, et vus ne regretterez pas votre achat.
C’est un vibro qui convient parfaitement à un usage régulier. En effet, il est pratique, orgasmique à tous les coups, simple d’utilisation, et s’adapte tout autant à une masturbation en solo, peinarde, confortablement installée sous les draps, qu’à une partie de jambes en l’air mouvementée à deux ou plus. Ce sextoy ne quittera plus les abords de votre lit.